Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Huitième partie: Honda CB 500 X, ma petite Africa Twin - Bilan après 43 000 kilomètres

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Malgré les restrictions liées au confinement depuis l’an dernier, j’ai pu profiter des rares moments de liberté pour continuer à rouler et ma moto vient d’atteindre 43 000 kilomètres. L’occasion de faire un bilan sur ma petite Honda.

Cela va être rapide. En dehors du plein d’essence, de la pression des pneus et d’une vidange tous les 12 000 kilomètres, elle ne réclame rien, cette brave moto.

Bien que roulant toute l’année et donc assez souvent sous la pluie, la moto a bien vieilli. La qualité de fabrication me parait satisfaisante. Il faudra voir dans les années qui suivent si cette impression favorable se confirme.

Sinon, je ne me suis pas lassé de cette moto. J’éprouve toujours autant de plaisir à son guidon. Elle est vraiment homogène et l’installation de l’amortisseur Fournalès il y a 8000 kilomètres a apporté une belle amélioration au niveau de la suspension arrière. La consommation d’essence reste toujours aussi basse (3,2 litres en moyenne) et celle d’huile nulle (aucun rajout entre les vidanges).

Le moteur assure bien son travail. Il n’a pas la douceur, la rondeur, le couple de sa grande sœur la NCX 750 mais je le savais en achetant cette CB 500X. Et une moto, c’est tout un ensemble. La maniabilité, la facilité de conduite, le poids, le ressenti du train avant, la tenue de route, la vivacité, l’autonomie, tout cela compte aussi et j’ai pu constater que la CB 500X offrait un bel équilibre. C’est cette homogénéité qui la rend si attachante au quotidien.

Si j’aborde les quelques critiques à son sujet, elles concernent essentiellement le manque de douceur du moteur. Je le souhaiterais encore plus souple, avec une présence sonore moins importante et moins « rugueux ». Je suis vraiment un adepte des moteurs onctueux (Ah ! le V-twin de mes Transalp 600) et je trouve le bicylindre parfois un peu trop présent.

Un rayon de braquage plus court me plairait bien.

Depuis que j’ai installé l’amortisseur Fournalès, la fourche me parait parfois un peu trop rigide sur les grosses cassures.

Un phare plus puissant en code ne serait pas pour me déplaire.

Mais cela ne suffit pas à contrebalancer les nombreuses qualités (confort, freinage, tenue de route, facilité de conduite, maniabilité, boîte de vitesses précise et rapide, embrayage très doux, 500 kilomètres d’autonomie, béquillage sur la centrale aisé).

Il y a un signe qui ne trompe pas. J’ai constamment envie de prendre la route avec elle et je prends toujours autant de plaisir sur les routes sinueuses qui pullulent chez nous. Elle distille du bonheur, cette moto, dans les enchainements de virages avec ce sentiment si fort de ne jamais être dépassé par les évènements. Elle offre cette possibilité de rouler à un très bon rythme en gardant la maitrise de sa moto tant elle réagit bien aux ordres de son pilote.

Le 3 mai devrait marquer la fin de la règle des 10 kilomètres autour de chez soi. Je sens que je vais faire un petit tour dans les Pyrénées ariégeoises…