Une journée marocaine, en 1988.
Il y avait eu la traversée mouvementée dans une mer remuante ; ensuite les formalités sans fin à la douane de Nador.
Puis l’attente interminable devant le guichet en bois derrière lequel « s’affairait » l’homme en uniforme. De temps en temps, ce dernier, imperméable à l’effervescence, à l’énervement plutôt qui régnait devant lui, fermait la petite fenêtre à hauteur de ses yeux, sans fournir d’explication.