6 février 2023. Ma moto vient de franchir le cap des 100 000 kilomètres en un peu moins de 4 ans et c’est une bonne occasion pour tirer un petit bilan sur sa fiabilité.
Cela va être rapide car, en dehors de la petite alerte concernant un des arbres à cames relatée dans le chapitre précédent, la moto n’a eu qu’à suivre les révisions prévues tous les 12 000 kilomètres. Seul le consommable a été concerné : bougies, filtre à air et à huile, pneus, kit chaîne. A noter que le jeu aux soupapes varie très peu (contrôlées tous les 24 000 kilomètres) et que je ne rajoute aucune goutte d’huile entre les vidanges. A son guidon, je n’ai pas l’impression de conduire une moto avec autant de kilomètres ; elle fonctionne comme au premier jour. J’ai même noté une amélioration au niveau du moteur (en gros depuis qu’elle a franchi les 80 000 kilomètres) qui sonne plus « rond »et me paraît plus réactif dans les moyens régimes que j’utilise souvent. Pour info, les roulements de roues et de direction sont d’origine, les ampoules également.
En ce qui concerne l’aspect de la moto, je trouve qu’elle vieillit très bien. Autant je surveille la pression des pneus, le niveau d’huile et l’état de ma chaîne, autant je suis peu regardant sur le nettoyage de la moto. Je roule tout le temps avec elle, été comme hiver et j’ai d’autre priorité que de la laver régulièrement en sachant qu’elle va très vite être « repeinte » sur les routes mouillées, boueuses (et même neigeuses parfois!) que je fréquente au quotidien. Quand elle commence à me paraître trop sale, je lui fais une petit toilette. La dernière date d’il y a quelques jours et j’ai pu une nouvelle fois constater qu’elle présentait toujours très bien. Peinture impeccable, aucun point de rouille, pas de pièces ternies par le poids des kilomètres.
Bref, je pense que cette CB 500 X peut continuer à rouler longtemps. Cela tombe bien, je l'apprécie de plus en plus tant je la trouve adaptée à mon utilisation. Très économique avec en conséquence une autonomie conséquente très appréciable, facile à manier, avec un moteur peu puissant mais toujours volontaire dans la première partie du compte-tours, encline à rouler à un bon rythme en toute sérénité, elle me donne beaucoup de plaisir. Bien protégé par mes manchons et avec mes poignées chauffantes bienvenues en cette période de froid hivernal, je me suis délecté des 600 kilomètres effectués ce week-end sur des routes désertes et sinueuses à souhait entre Béarn et Dordogne.