14 février 2020.
20 000 km. Cela me parait le bon moment pour faire le point sur la consommation de ma moto. Elle peut varier en fonction des circonstances, du froid, du vent, de la conduite du moment mais, sur une longue période, les résultats sont forcément plus fiables.
Autant le dire de suite, la sobriété de ma CB 500 X est réelle. Depuis mon premier plein en avril 2019 (3,2 litres/100) jusqu'à mon dernier relevé de consommation il y a quelques jours (3,17 litres/100), elle a toujours fait preuve d'une frugalité bienvenue.
Les relevés dont j'ai gardé trace font état d'une consommation aux 100 kilomètres de: 3,11 litres, 3,19 litres, 3,35 litres, 3,48 litres, 3,40 litres, 2,82 litres, 3,17 litres, 2,86 litres, 3,24 litres, 3 litres, 2,86 litres, 3,09 litres, 3,73 litres, 3,13 litres, 3,29 litres, 2,91 litres, 3,28 litres.
La consommation la plus fréquente oscille entre 3,2 litres et 3,3 litres. Etonnamment, les meilleurs résultats ont été enregistrés sur des parcours très montagneux, comme si l'augmentation de la consommation en montée était largement compensée par les résultats en descente avec les gaz peu sollicités. J'y vois là comme un signe d'une injection très bien maîtrisée. Le seul parcours sur autoroute s'est soldé par une consommation de 3,73 litres/100 (à une vitesse de 120-130 km/h).
Je dois préciser que j'ai une réputation de pilote sobre (c'est également valable quand je ne suis pas au guidon....). Cela vient non pas d'une conduite pépère mais parce que j'anticipe beaucoup. Cela génère une conduite dénuée de toute brutalité. Je n'aime pas les freinages violents et les accélérations sèches, j'aime utiliser le couple du moteur pour avancer à un bon rythme malgré tout. Sur les routes sinueuses que j'adore fréquenter, j'essaie de lire la route pour arriver dans le bon tempo, ce qui me permet d'enchaîner les virages sans rupture de rythme. Je prends beaucoup de plaisir à piloter ainsi, "proprement", et cela a forcément une incidence sur la consommation , mais aussi sur l'usure des plaquettes de freins ou des pneus. Dans ce domaine là , je suis également économique.
Ma vitesse de croisière dans les lignes droites dégagées est aux environs de 100-110 km/h. Je précise également, car cela a son importance, que j'effectue très peu de petits parcours. Mon quotidien dans la ville de Pau, c'est le vélo. La moto n'est utilisée la plupart du temps que pour des parcours d'au moins 40 minutes; cela veut dire que le bicylindre fonctionne longtemps à une bonne température et cela ne peut qu'avoir une incidence sur la consommation ( mais aussi sur l'usure du moteur).
Grâce à un réservoir d'une contenance correcte (17,7 litres), cette faible consommation permet de limiter les arrêts dans les stations d'essence. Je dépasse largement les 400 kilomètres (souvent aux alentours de 440 kilomètres), avant de tomber sur la réserve et je sais alors qu'il me reste environ 3,5 litres avant la panne sèche, ce qui laisse de la marge. En outre, un décompte des kilomètres et des décilitres consommés sur cette réserve se met automatiquement en marche, ce qui permet un suivi précis du litrage restant dans le réservoir. J'ai pu ainsi parcourir plus de 90 kilomètres l'esprit tranquille lors d'un parcours nocturne.
Puisque l'on est au chapitre consommation, il est bon de noter qu'elle est nulle au niveau de l'huile moteur. Cela peut paraitre tout à fait normal, mais cela faisait des années que j'étais habitué à faire un petit rajout régulier sur mes Transalp 600 passé un certain kilométrage et c'est donc un changement pour moi. Et une petite contrainte en moins.