Voilà un nouvel essai de la nouvelle Transalp 750 au goût particulier. Car, il n'émane pas de journalistes professionnels mais d'une chaîne Youtube tenue par deux passionnés de motos, de voyages ... et de Transalp.
C'est d'ailleurs en visionnant un de leurs films qui racontait leur virée dans les Pyrénées (excellent au demeurant!) que j'ai fait leur connaissance.
Plus tard, j'ai même rencontré physiquement Jonathan Bruneteau alors que j'étais à la recherche d'une Honda XLM 600 pour rédiger un article sur cette moto pour la revue Trail Adventure. L'occasion de me rendre dans la région de Cognac, d'y trouver une moto dans un état parfait et de rencontrer Jonathan qui m'avait chaleureusement accueilli.
Ce que j'ai aimé dans ce reportage, c'est qu'il montre l'envers du décor, en décrivant comment se déroulent ces essais presse que l'on lit régulièrement dans les magazines dédiés à la moto.
Bref, j'avais l'impression d'être avec eux dans cette région de Faro où Honda avait organisé cet essai.
Puis il y a la présentation officielle de la moto et on y parle des ingénieurs qui ont été impliqués dans ce programme et qui sont venus expliquer leur rôle. A la fin de la présentation, pendant que les journalistes partaient se restaurer, il est resté avec eux une demi-heure pour les questionner, tout à fait ce que j'aurais eu envie de faire si j'avais été présent...
C'est d'ailleurs la première fois que j'ai pu voir le système Vortex pour amener le flux d'air dans la boîte à air (pièce ô combien intéressante car elle est sûrement destinée à adoucir le comportement du moteur de la Hornet) ; les ingénieurs semblaient particulièrement fiers de ce système et avaient amené la pièce pour l'occasion. La discussion a pu se poursuivre avec les ingénieurs pendant le repas, un moment privilégié.
Enfin, il y a l'essai proprement dit où, là encore, j'ai senti une autre atmosphère que celle des revues spécialisées. D'abord, il y a le plaisir d'entendre le bicylindre ronronner à bas régime et, ma foi, il a l'air de s'y sentir très bien. Car je suppose que beaucoup des futurs propriétaires utiliseront ainsi leur moteur à de multiples reprises. Les belles performances de ce nouveau moteur, c'est bien, mais sa souplesse, son onctuosité, c'est au moins aussi important... On entend bien les reprises à 2000 tours/minute en 5ième avec un moteur qui reprend en douceur.
On voit malgré tout le compteur flirter avec les 160 km/h dans une courte ligne droite, là aussi en douceur, loin des montées en régime que j'ai pu visionner chez certains journalistes; c'est une approche différente qui correspond à ma manière de conduire. Oui, je me suis senti proche du pilote au guidon de cette Transalp 750 et c'était très agréable!
J'ai bien aimé l'explication lors d'un arrêt du fonctionnement de ces essais avec les photographes et caméramen officiels chargés de prendre le maximum d'images qui seront ensuite données aux différents essayeurs. Il est clair qu'un tel essai nécessite une sacrée organisation.
Quand on voit Jonathan enlever son casque en disant "je me suis régalé", on comprend que cette Transalp en a séduit un de plus...
Cerise sur le gâteau, Jonathan a réussi à convaincre les ingénieurs japonais, présents à chaque halte et prenant des notes, de venir se présenter devant la caméra. Sympa, ce petit passage et l'on imagine une certaine fierté pour ces hommes d'avoir participé à un tel projet quand on voit l'excellence du résultat.
Bilan : j'ai retenu: "moteur assez coupleux, ne cogne pas bas dans les tours, rageur avec un beau bruit d'admission".
Bref, il a aimé cette moto à l'exclusion de la face avant reprise à la CB 500 X (pour des raisons de maîtrise des coûts).
En tout cas, sur les images, il avait l'air aux anges, Jonathan!
Bravo à lui pour ce bel essai rafraîchissant ET intéressant.