A 95 000 kilomètres, le petit mono fut l’objet de toutes les attentions en vue d’un grand voyage en Afrique. Réservoir « maison » de 32 litres, porte bagages spécial, amortisseurs et chaîne renforcés. Un examen de son cylindre révéla de légères rayures et il fut décidé, par précaution, de le réaléser. Par contre, l’embrayage était comme neuf.
Un deuxième CG, plus récent, reçut le même traitement « spécial désert ».
Un accident mit fin au voyage de la petite sœur et mon CG poursuivit seul sa virée africaine.
Avec sa tenue de baroudeuse, la petite moto, montra ses capacités à voyager …. tant qu’elle fréquentait les routes. Les pistes algériennes furent éprouvantes pour son pilote. Je ne me souviens pas des débattements de la fourche, mais ils devaient être très réduits ; quant au moteur, les 11 chevaux étaient un peu à la peine pour me sortir des passages sablonneux. Bref, elle révéla ses limites en utilisation tout terrain, mais, ça, j’aurais pu m’en douter avant de partir !
Une rencontre avec Manfred, un chaleureux Autrichien, fut l’occasion de comparer les qualités respectives de nos montures.
Bilan : la XLR 600 passait nettement mieux les bancs de sable …. mais le petit mono était plus facile à pousser quand il se retrouvait planté dans un passage trop sablonneux. Je conclus, en toute impartialité( !), à un match nul.