Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Voxan, naissance d'une moto française - Ils sont gonflés, chez Voxan!

Index de l'article

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10/ Ils sont gonflés, chez Voxan!

C'est la réflexion que je m 'étais faite en lisant le programme des festivités organisées, à l'approche de l'automne 1998, sur le circuit d'Issoire.

Il s'agissait, tout simplement, de faire un test d'endurance de 24 heures afin de valider certains choix techniques retenus. Rien d'exceptionnel, tous les constructeurs doivent procéder à des essais intensifs de ce type mais, là, dix journalistes de la presse moto et deux concessionnaires étaient invités à participer aux réjouissances. Avec, à la clef, un article dans Moto Journal. Un sacré pari, dans l'hypothèse d'un fiasco mécanique.

Quatre motos étaient de la partie, trois Roadster et un Café Racer, la petite dernière de la marque, magnifique dans sa tenue rouge.

La phrase d'Alain Chevallier à l'attention des journalistes était représentative de cette confiance-inconscience: "Ce serait bien de ne pas mettre les motos par terre, parce que l'on n'a pas beaucoup de pièces. Mais, enfin, vous pouvez y aller, hein,on est quand même là pour ça".

Deux chutes et quelques milliers de kilomètres plus tard, le bilan était positif. Les motos n'avaient rencontré que des problèmes mineurs.

Pari gagné!

Voxan Moto Journal 10/09/1998

Voxan Moto Journal 10/09/1998

Voxan Moto Journal 10/09/1998

Voxan Moto Journal 10/09/1998

Voxan Moto Journal 10/09/1998

Voxan Moto Journal 10/09/1998

Voxan Moto Journal 10/09/1998

Voxan Moto journal 10/09/1998

 

 

A travers les articles de Moto journal , je découvrais une entreprise où la passion semblait porter l’ensemble de l’équipe. J’enviais, parfois, les hommes et femmes qui participaient à cette aventure, car j’avais le sentiment que leur parcours était parsemé d’obstacles plus ou moins franchissables, mais aussi qu’une volonté commune les portait.

J’imaginais ces personnes oeuvrant avec toute leur énergie pour sortir de terre une moto française, en partant d’une feuille blanche, dans un pays où les deux roues se résumaient aux cyclomoteurs et aux quelques scooters de nos deux constructeurs nationaux.

J’appréciais la transparence dont la marque faisait preuve, avec un Alain Chevallier qui expliquait, sans rien cacher, les problèmes rencontrés lors de la phase de conception de ce beau V-twin.

Cet « essai » de 24 heures fut révélateur de cet état d’esprit qui permit à des milliers de motards d’assister, en direct , à la difficile naissance de cette nouvelle moto française.