Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Balade en famille autour de la mer noire (version en direct par Marie) - Tbilissi

Index de l'article

Mardi 9 juillet

 

Nous sommes à Tbilissi depuis 4 jours, d'abord dans un hôtel prés du centre historique, très beau et très bien rénové, puis hébergé dans la famille d'un ami de Nino, sur les hauteurs de la ville, prés de la "mer" de Tbilissi, grand lac très prisé des habitants de Tbilissi pour se rafraîchir un peu.

 

Il faut dire que Tbilissi est dans une cuvette, et que la chaleur Y est étouffante.

  

 

 

 

Mis à part cette belle vitrine, Tbilissi, c'est aussi (surtout ! ) des quartiers plus populaires.

L'atelier du boulanger

 

Les deux ouvertures en bas, c'est l'endroit où l'on peut apercevoir le boulanger qui fait cuire son pain, et acheter ses pains plats si bons...

 

 

 

 

 

La vie semble très dure pour pas mal de monde ici; beaucoup de gens, même très âgés, vendent des bricoles dans la rue pour gagner un peu d'argent ;

On les voit traînant des paquets parfois très lourds, marchant sur les trottoirs défoncés en hélant les passants, ou rester des journées entières dans la rue, en plein cagnard, devant leur marchandise.

 

 

Photo prise par Manon, dans un café

 

 

Petite étape à Mtskheta, village prés de Tbilissi 

 

 

Il nous faut partir demain de Tbilissi; alors que nous filions vers l'est depuis le début du voyage, nous changeons  de direction et entamons notre trajet retour, non sans regrets...

Mais avant de partir, Levan improvise un petit barbecue et une soirée musicale avec des copains...

 

 

 Une dernière photo le lendemain matin avant de partir, prise dans le jardin de Levan

 

J'ai admiré, chez les personnes qui nous ont accueillis en Géorgie, la faculté de tirer parti de tout ce que la nature peut offrir : que ce soit le sirop de cerise qui sert de boisson au cours des repas, la sauce salée à base de prune, les herbes aromatiques  en pagaille (beaucoup de coriandre), ou les fruits qu'on met à sécher au soleil pour ne pas les perdre...

Cette fois il faut vraiment y aller... 

Nous ne sommes restés que 2 nuits dans la famille de Levan mais nous avons pu apprécier toute leur gentillesse...on garde dans nos têtes le souvenir de la bonne humeur de Levan, des beignets russes de sa maman, dont elle nous a montré la recette, et de pleins d'autres bonnes choses que nous avons partagé ensemble...

Nous voici de retour chez Mérie, à Kobuleti, où nous nous sentons comme à la maison; Mérie s'est procurée pendant notre absence un guide de conversation russe-français, en plus du guide géorgien/français qu'elle avait déjà, pour qu'on puisse échanger quelques mots; malheureusement, les thèmes de conversation du guide sont un peu décalés quelquefois par rapport à nos besoins, et on sent Mérie frustrée de ne pas pouvoir échanger plus; nous aussi, nous aimerions lui poser des tas de questions, notamment comment était la vie au temps de l'URSS, comment les gens vivent maintenant, mais pour ça il va falloir qu'on apprenne le géorgien et qu'on revienne la voir quand on sera au point...

Je crois comprendre que la Géorgie de maintenant ne lui semble pas aller dans le bon sens...

On sent que la vie ici doit être dure, mais que l'entraide entre voisins est très forte et vitale...

Nous avions quitté Kobuleti, qui nous était apparu comme une petite ville calme et presque tristounette, pendant une dizaine de jours, et nous sommes surpris de la retrouver animée, pleine de touristes et de petits magasins juste ouverts pour le début de la saison; pas mal de gens du quartier louent des appartements aux touristes; Kobuleti a revêtu son costume de ville balnéaire...

 

Manon apprend à jouer avec les vagues... 

 

et à se méfier des méduses... 

 

A nouveau, nous quittons Mérie et Atchiko, mais cette fois-ci, direction le port de Batumi, où nous allons prendre le bateau pour l'Ukraine...