Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Balade en famille autour de la mer noire (version en direct par Marie) - Cappadoce

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Vendredi 21 juin


Nous sommes en Cappadoce depuis 3 jours, dans un camping à Göreme.

Il a fallu souffrir pour arriver jusque-là, et Christian a bien cru que le side-car se disloquait en montant le rampaillon sur des pavés défoncés ; ça faisait un bruit horrible...

Du coup, nous avons posé les motos pour la durée du séjour...

Depuis le camping, qui est sur les hauteurs, nous avons un panorama de toute beauté :au pied du camping, des petites parcelles de vignes, des vergers ; plus loin, la vallée rose, le village de Göreme, et le soir, un soleil rouge écarlate se couche sur ce petit paradis.

 

Le camping regorge d'arbres fruitiers, abricotiers, cerisiers, dont nous profitons à volonté ; une tonnelle de vigne nous fait de l'ombre ; la piscine est là pour nous rafraîchir si besoin ; une cuisine commune équipée est à notre disposition ; enfin, il nous suffit de contourner le camping pour partir en ballade dans la vallée, à la recherche de pigeonniers, d'habitations troglodytes et d'églises, taillés dans la roche.

 

Les sentiers passent au milieu des parcelles de légumes, et des vergers ; on s'enfonce dans les gorges, on passe sous des tunnels; on s'arrête mille fois pour admirer les fleurs, pour écouter les oiseaux ;

 

 

  

Les églises sont un peu compliquées à dénicher, les indications étant assez imprécises, et une fois localisées, les derniers mètres peuvent être un peu périlleux, car il faut escalader les rochers, et on glisse facilement sur cette roche très friable. Trop compliqué pour Manon, et même pour moi qui suit mal chaussée...tant pis, de toute façon, Christian nous ramène les photos qu'il a prise...

Comme dirait Manon, "ça c'est de la montade !"

 

On est content d'être à l'écart du village, dans lequel les boutiques à touristes se multiplient, loin aussi du muezzin...

Même au fin fond de la Cappadoce, on peut faire des crêpes... 

 

Et surtout des belles ballades

 

 

Nous rencontrons au camping un couple de Nay (!) qui nous dit que Nay est sous 1 mètre d'eau (!!!) ; on se dit qu'on a vraiment bien fait de partir ! Ici, mis à part le vent qui est très présent depuis plusieurs jours, il fait très beau.

 

 

Nous sommes toujours à 900 mètres d'altitude, et nous apercevons un mont enneigé depuis le camping.


Le voyage réussit bien à Manon ; on découvre qu'elle s'amuse avec rien, qu'elle est bien partout où on se pose ; elle s'habitue à être interpellée par les gens qui lui demandent son prénom, son âge ; Les turcs adorent faire des bisous ou pincer les joues mais Manon sait aussi faire comprendre quand on l'embête de trop...

Dimanche 23 juin Göreme-Sivas


Hier, nous avons visité Avanos ; nous y allions pour rencontrer un artisan potier qui nous a été recommandé par nos amis d'Ankara, et nous sommes surpris de découvrir une très belle ville, aux maisons en pierre, calme et accueillante.

 

 

Détail de rideau de porte vu par Manon

 

L'atelier de Erdogan le potier

 

 

Manon et moi se faisons inviter pour boire le thé et manger des fruits, alors que nous attendons Christian devant une boutique.

Et comme à chaque fois que nous faisons mine de chercher quelque chose, quelqu'un arrive et nous propose son aide.

L'attraction de la ville semble être notamment son pont suspendu, qui bouge quand on marche dessus ; on y va en famille pour se faire peur...au dessous, dans l'eau, des canards et des oies en pagaille, et aussi des gondoles, comme à Venise !

 

 

Détail vu par Manon 

 

Aujourd'hui, la journée a commencé par un petit dej franco-turc ; hier soir, une famille de touristes turcs a posé sa tente à côté de la notre, et ce matin, nous avons partagé le repas dans la cuisine commune : ils nous ont offert du thé, des olives, du fromage et des noix, et nous leur avons donné des crêpes...dans lesquelles ils ont mis leur fromage...

On regrette un peu de quitter cet endroit, où il y a tant à découvrir, mais la mer noire nous attend...


La route est exceptionnelle aujourd'hui : un béton lisse, sans bosse ni trou, ni déformation, pendant 250 kms !!! un pur bonheur...


Nous avons en point de mire pendant très longtemps le mont Eciyes, qui culmine à 3915 mètres.

Nous sommes toujours sur les plateaux anatoliens, et nous passons un col à 1300 mètres sans s'en rendre compte, tellement la montée est progressive.

Nous traversons des étendues immenses sans voir de villages ; juste des champs de céréales, et au loin des montagnes pelées.