Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Balade écossaise - Edimbourg

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Arrivée à Edimbourg. Le camping est complet mais on finit par nous proposer un emplacement réduit. On ne fait pas les difficiles et on gare le fourgon sous un arbre. A quelques centaines de là, il y a la mer du nord et le beau temps revenu nous invite à aller marcher à marée basse.

Plus tard, une discussion avec une Anglaise me fait prendre conscience de la chance que nous avons de vivre en France. Quant je lui apprends que nous sommes partis pour sept semaines de voyage et que, de temps en temps, c'est pour le double de ce temps que durent nos périples, elle m'indique que c'est pour elle la deuxième fois qu'elle a trois semaines d'affilée de congés; d'habitude, c'est deux semaines maximum. Elle finit par me dire: "Et au retour, vous retrouvez votre travail? Parce que chez nous, si l'on part si longtemps, on est définitivement remplacé".

 

 

 

 

 

Nous partons vers le centre de la ville en bus deux étages. Manon est ravie de s'asseoir au deuxième niveau. Edimbourg nous séduit. Il s'en dégage un dynamisme, une certaine joie de vivre. Je constate toutefois qu'il y a beaucoup de personnes qui passent leur journée dans la rue. Leur travail? Distribuer des prospectus publicitaires. Ce sont les hommes-sandwich modernes. J'imagine qu'ils sont maigrement payées.

 

Nous visitons le parlement écossais, une institution récente qui date de 1998, 292 ans après sa disparition lors de la formation du royaume de Grande Bretagne en 1707. Depuis notre arrivée en Ecosse, les discussions avec les habitants font ressortir leur fierté d'être Ecossais et une certaine distance avec le voisin anglais. 

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