Moto Journal ose un comparatif étonnant entre deux motos diamétralement opposées, la Moto Guzzi V 85 TT et la Yamaha Tracer 9.

Au delà de la conclusion évidente (une moto pour les motards tranquilles et une autre pour les plus sportifs), Moto Journal insiste sur la grande polyvalence de la moto italienne à l'aise dans toutes les conditions et avec une personnalité qui, une fois de plus, a séduit les journalistes.

Il y a aussi cette réflexion qui m'a fait du bien: "Plaisir d'exploiter pleinement le potentiel du moteur. Chose quasiment impossible au guidon de la Yamaha. Trop de fougue, trop de chevaux, trop de vélocité pour le commun des mortels et, à moins d'être dans des portions très roulantes, il est même rare de pouvoir ouvrir les gaz à bloc".

Enfin un journaliste qui écrit que la puissance de la moto est inexploitable! Et la Yamaha n'a pourtant que 119 chevaux. Que dire de ces motos, même les trails routiers s'y sont mis, qui développent des puissances absolument inutiles alors qu'il serait si efficace pour les ingénieurs de travailler sur des moteurs souples et coupleux car c'est de cela dont a besoin le motard sur route ouverte. Il n'y a que sur circuit que l'on peut effectivement être demandeur de puissance.

Quand je vois ce que je réalise avec les 47,5 chevaux de ma CB 500 X depuis bientôt 100 000 kilomètres, le plaisir que j'ai éprouvé avec les 85 chevaux de la Moto Guzzi V 85 TT, les 58 chevaux de la NCX 750 ou encore les 65 chevaux de la Triumph Scrambler 900, je sais depuis longtemps que l'on ne peut pas utiliser beaucoup de puissance sur route.

Merci Aurèl Ranéa de l'avoir écrit.