Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Honda 750 F2, la quatre pattes survoltée

 1969 : une bombe éclate dans le milieu de la moto.

 


Elle a quatre cylindres, un frein à disque, elle est belle, bien finie, et fait vieillir les motos anglaises de 10 ans d’un coup.
Je n’ai pris conscience que plus tard de cet évènement vu que, à l’arrivée de la belle japonaise, j'étais plutôt branché voitures miniatures et osselets avec les copains.

Quand quelques années plus tard, je me suis intéressé aux motos, la quatre pattes Honda avait déjà été supplantée par la Kawasaki 900, encore plus puissante.

Elle poursuivait sa carrière avec quelques modifications à travers les différentes séries (K1à K7), mais c’était du changement dans la continuité, et elle vieillissait doucement, la pionnière.

Puis, après un coup d’essai pour la rendre plus attractive, plus moderne avec la F1, voilà que mon hebdo présentait, le 27 octobre 1977, une version F2 beaucoup plus aboutie.

Ah, cet essai! J'en retins à l'époque les deux photos en action du journaliste Eric Maurice à l'attaque, avec les repose-pieds raclant le bitume. "Le choc des photos", comme le disait Paris Match à l'époque, ce n'est pas une légende.

Honda se réveillait face à une concurrence acharnée notamment la nouvelle Suzuki 750 GS qui signait l'arrivée de ce constructeur dans le monde du 4 temps. Hé oui! Les moteurs deux temps sont longtemps restés la signature des constructeurs japonais, à l'exclusion de Honda et, progressivement, ils ont abandonné cette technologie simple mais pas toujours adaptée à une utilisation quotidienne. Pour ma part, j'ai toujours préféré le ronronnement du quatre temps, son côté rassurant et sa fiabilité supérieure.

Freinage plus efficace, amortisseurs de meilleure qualité, moteur plus puissant, esthétique plus moderne, avec ses routes Comstar qui seront la signature de la marque pendant de nombreuses années, La F2 avait séduit mon hebdo qui avait parcouru pas moins de 6000 kilomètres à son guidon.

Cela avait donné un essai  complet, avec même une page entière consacrée au duo!

Et de multiples croquis, des conseils pratiques pour entretenir sa moto avec photos à l'appui. C'était une autre époque où le motard mettait souvent la main à la pâte et ne se contentait pas d'apporter sa moto chez le concessionnaire. Aujourd'hui, je réalise que certains ne savent même plus retendre leur chaîne et font réaliser cette opération courante par leur mécano! Autres temps, autres moeurs....

Il est également instructif de noter que l'essai fait des relevés de puissance, de vitesse maximale, d'accélération, mais reste muet en ce qui concerne les reprises sur le dernier rapport. C'était une période où l'information sur les performances, notamment la vitesse maximale, était essentielle, au détriment de celle plus intéressante du couple utilisable au quotidien. Je reconnais d'ailleurs que j'étais le premier à regarder la vitesse en position couchée  pourtant irréalisable dans des conditions normales.

 

 

 

 

Moto Journal 27 octobre 1977

Moto Journal 27 octobre 1977

 

Moto Journal 27 octobre 1977

 

Moto Journal 27 octobre 1977

 

Moto Journal 27 octobre 1977

 

Moto Journal 27 octobre 1977

 

Moto Journal 27 octobre 1977

 

Moto Journal 27 octobre 1977

 

Moto Journal 27 octobre 1977

 

Moto Journal 27 octobre 1977

 

Moto Journal 27 octobre 1977

 

Moto Journal 27 octobre 1977

 

Moto Journal 27 octobre 1977

 

Moto Journal 27 octobre 1977

 

Moto Journal 27 octobre 1977

 

Moto Journal 27 octobre 1977