Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Comparatif des trails gromono

 Il fut un temps où le summum dans la catégorie des trails était un monocylindre de 500 cm3 développant un peu plus de 30 chevaux et pesant moins de 140 kilos. On était alors bien loin des trails actuels multicylindres, de plus de 100 chevaux avec des poids dignes de grandes routières.

 

A l"époque, le trail était synonyme de moto de liberté, apte à emprunter les chemins et les pistes de France ou d'ailleurs.

C'est Yamaha qui avait ouvert la voie avec sa désormais mythique XT 500 qui se retrouva aussi bien dans les rues parisiennes que sur les terres africaines en train de construire sa légende que ce soit lors des Paris Dakar ou à l'occasion d'un voyage au long cours de certains motards avides d'espaces lointains.

Avec un peu de retard à l'allumage, Suzuki, d'abord, mais avec une cylindrée plus faible, puis Honda avaient réagi en présentant leur propre conception du trail gromono.

Moto Journal décida donc d'opposer ces trois machines dans un comparatif très intéressant où deux positions très différentes s'affrontèrent. Celles de Micou, adepte du trail et celles de Christian Lacombe.

J'aimais ces essais où Moto journal n'hésitait pas à mettre en avant des points de vue différents. Ils étaient vivants et donnait une touche personnelle à l'article puisque, au fil des parutions, on finissait par connaître les tendances, les goûts de chacun des journalistes. C'est ainsi, que, sans jamais les avoir rencontrés, j'ai eu ce sentiment, au fil des ans, de rentrer un peu dans la "famille" Moto Journal.

Cette fois, Micou expliquait pourquoi la nouvelle Honda recevait toute son approbation alors que Christian Lacombe préférait la XT, plus routière, offrant plus de sensations.

Là où elles étaient difficiles à départager, c'était au niveau du freinage, inexistant. On pouvait s'en douter en regardant la taille des freins à tambour!

La preuve d'une autre époque est le paragraphe consacré à la facilité de démarrage. Car, en 1979, il n'y avait pas de démarreur électrique, mais un kick pour réveiller le moteur. Et, sur ces grosses cylindrées unitaires, cela posait parfois problème. un mode d'emploi était nécessaire et le motard apprenait sur le tas avec, parfois, quelques surprises quand, moteur chaud, il calait, et n'arrivait pas à redémarrer. Comme dit l'essayeur dans l'article " l'hiver, ça va , mais l'été dans le maquis corse, c'est un coup à y mettre le feu" !

On sentait à travers cet essai que le gros trail en était à ses balbutiements puisque les critiques étaient nombreuses: confort en duo très mauvais (repose-pieds non suspendus!), éclairage inexistant, autonomie faible, usure de la chaîne rapide.

Et, effectivement, cette catégorie évolua rapidement, allant jusqu'à oublier sa définition originelle pour ne garder que le nom, la position surélevée et le grand guidon.

 

 Moto Journal 12 avril 1979

 

Moto Journal 12 avril 1979

 

Moto Journal 12 avril 1979

 

Moto Journal 12 avril 1979

 

Moto Journal 12 avril 1979

 

Moto Journal 12 avril 1979

 

Moto Journal 12 avril 1979

 

Moto Journal 12 avril 1979

 

Moto Journal 12 avril 1979

 

Moto Journal 12 avril 1979

 

Moto Journal 12 avril 1979

 

Moto Journal 12 avril 1979

 

Moto Journal 12 avril 1979

 

Moto Journal 12 avril 1979