Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

A la rencontre de la Honda Transalp 750: en route pour le salon EICMA de Milan - Douceur provençale

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Dimanche. Deuxième jour de route. Au départ, les reliefs ont disparu mais je profite de la vision des flamands roses, des chevaux camarguais et des taureaux. Plus tard, perché sur un plateau rocheux,  le village des les Baux de Provence s'offre à mon regard. 

 

 

 

 

 

 

 

Apt, Manosque, Gréoux les Bains, je poursuis ma route. Les virages se succèdent pour mon plus grand plaisir et les couleurs automnales tardives cette année donnent du relief au paysage. Après Moustiers Sainte Marie, je pénètre dans les gorges du Verdon par la corniche sublime qui mérite son nom. En outre, à cette époque, c'est un tronçon désert qui m'attend me permettant d'apprécier le point de vue extraordinaire tout en imprimant un rythme soutenu.

 

La moto penche de droite à gauche avec allégresse, mais, en fait, c'est moi qui suis en état de grâce et nous ne faisons qu'un, avec ma fidèle Honda. J'adore ces moments au cours desquels j'ai le sentiment de pouvoir faire face à toutes les situations, un virage qui se referme, quelques gravillons sur la trajectoire, une voiture trop à gauche. Je réagis alors au quart de tour, avec précision, sans moment de frayeur. Ce long moment de bonheur a duré jusqu'au village de Comps sur Artuby. De là, je rejoins la route entre Castellane et Grasse où il est temps de faire le plein de ma moto après plus de 500 kilomètres parcourus. C'est ce que j'aime avec elle, cette autonomie de grande routière qui me permet d'espacer mes arrêts. Puis je termine en beauté cette étape en me laissant glisser à 70-80 km/h jusqu'à Grasse. L'ordinateur de bord m'indique alors une consommation moyenne de 2,2 litres/100 pour ces 52 kilomètres parcourus!