Entre Sivas et Tokat, un col à 1650 mètres
La vieille ville de Tokat
Aussitôt arrivés à Tokat, un bijoutier motard nous souhaite la bienvenue et veut absolument nous faire entrer dans sa bijouterie, tout simplement pour parler voyage, étant lui-même voyageur. Nous répondrons à son invitation le lendemain matin, une fois douchés et reposés...
Détail pris par Manon
Il nous prend en photo au moment du départ, pour insérer un article dans le journal local.
C'est arrivé souvent depuis le début du voyage : nous, les touristes, sommes pris en photo par les locaux ! c'est le monde à l'envers ! il faut dire qu'avec le side-car, nous ne passons pas inaperçu...c'est aussi grâce au développement du téléphone portable, qui permet de prendre des photos n'importe où, n'importe quand.
Quand je suis au guidon de ma VTR, derrière le side (souvent, il se traîne, donc il faut bien que je soit derrière pour aller à son rythme !), je vois les gens qui regardent passer le side, amusés ou étonnés, qui se retournent pour le suivre du regard, qui font des commentaires.
Les turcs semblent apprécier l'engin; ils lèvent le pouce ou font signe qu'ils aiment; et quand ils voient qu'il y a un enfant dedans, alors là c'est le top du top !
Nous aimons d'emblée Tokat ; on y découvre un quartier populaire aux maisons traditionnelles, dont certaines un peu défraîchies, une vie dans les ruelles, les gens assis dehors sur le devant de leur porte, la laine de mouton qui sèche devant la porte, les enfants qui jouent dans la rue...
Le magnifique Caravansérail sert aujourd'hui de galerie marchande, mais il a gardé son cachet.
Nous mangeons dans un restaurant qui ressemble à une église ; notre copain le bijoutier nous confirme que c'est très possible que ça soit une église géorgienne.
Sur la route qui nous amène de Tokat à Unye, au bord de la mer noire, on nous offre à la fin du repas une "petite" assiette de fruits...
Plus loin, des turcs de passage dans le café où nous nous étions arrêtés, nous ont simplement demandé d'ou on venait et sont partis en payant nos thés...