Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Balade en famille autour de la mer noire (version en direct par Marie) - Pamukale

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Vendredi 7 juin Selçuk Pamukale


Ce matin, beaucoup de monde assiste aux préparatifs du départ, dans la rue devant l'hôtel.

Il y a Hibo, le gars qui tient l'hôtel, son frère, son père, le voisin d'en face qui tient aussi un hôtel, un copain du précédent, et d'autres voisins.

C'est un nouveau départ pour nous ; ça fait un mois qu'on est parti de la maison, mais on a passé la moitié du voyage ici !

Dernières accolades, poignées de main et coup de klaxon, et nous voilà partis...


Quel bonheur de reprendre la route !


Nous traversons encore aujourd'hui beaucoup de vergers, de plantations de noyers.


Christian revit : non seulement on reprend la route, mais en plus dans de bien meilleures conditions : avec l'amortisseur tout neuf, il est plus facile de maîtriser le side, quand la trajectoire est déviée à cause des déformations de la route ; du coup, il est beaucoup moins tendu en conduisant.


Pamukale nous apparaît au loin comme une montagne aux versants blancs crème.


Le camping où nous nous arrêtons est plein de français (Christian en profite pour jouer quelques valses et faire danser les dames).

On est content de monter pour la première fois la tente et de se faire notre popotte ; on en a un peu marre de manger toujours la même chose.

Dans notre souvenir, autant à Christian qu'à moi, les plats proposés dans les restos étaient plus variés que ce que l'on a trouvé jusque là. Brochette de poulet, boulettes de viande, ou doner (viande en lamelle) avec riz pilaf, boulgour ou frites. Les légumes, quand il y en a, sont dans les mezze (poivrons, tomates, ou feuilles de vignes farcies) ; il y a aussi des plats de légumes (ratatouille ou aubergine) servis avec de la sauce au yaourt.

Autre « souci » : la cuisine est souvent très relevée ; soit on voit le piment dans l'assiette soit c'est en goûtant que l'on a la surprise. Dans tous les cas, l'assiette est devant nous et c'est trop tard !

En plus, ça ne sert pas à grand chose de demander si tel plat est piquant parce que les turcs sont habitués à une cuisine épicée, et pour eux, c'est normal.

Les lokantas (petits restaurants avec des plats mijotés tout prêts, que l'on peut choisir dans la vitrine), se font rares. La soupe de lentilles n'est pas souvent au rendez-vous, et quand elle est là, la saveur n'est pas toujours extraordinaire.

C'est un peu compliqué dans ces conditions de faire manger des légumes à Manon ; si elle mange du riz tous les jours pendant 2 mois, elle aura peut-être quelques soucis...

On essaie de se rattraper un peu en mangeant des fruits, qu'on trouve à profusion sur les marchés.

Le soir au camping, nous avons droit à un sulfatage par tracteur de produit anti moustique autour des tentes. Aussitôt, tout le monde se met à tousser ; ça me déclenche une rhinite, qui ne se calmera qu'au bout d'une bonne heure...sympa comme méthode !

Nous avions vu que ça se pratiquait aussi à Selçuk, à la nuit tombée ; un tracteur passe dans les rues pour diffuser l'anti moustique ; le tout est de ne pas se trouver dans la rue au mauvais moment...

 

 Samedi 8 juin Pamukkale

 

sans commentaire...

 

Pamukkale veut dire « château de coton » en turc.

Des sources d'eau chaude coulent de la montagne, déposent sur les rochers, au fil des années, un dépôt de calcaire blanc et forment des bassins.

La montée se fait les pieds nus dans l'eau, ce qui plaît beaucoup aux enfants.

 

Ces eaux calcaires semblent aussi provoquer une curieuse réaction chez certaines pimprenelles, qui se prennent tout à coup pour des stars et prennent des poses à n'en plus finir au milieu des bassins tandis que leur compagnon prend la photo...


Arrivés en haut, il y a le site de Hierapolis, dont nous n'avons vu qu'une petite partie, miss Manon commençant à fatiguer...


Le soir, au camping, viennent s'installer à côté de notre tente, une famille de Langon, avec deux filles adorables...

C'est l'occasion pour Manon de jouer avec des filles de son age, qui parlent français (ça c'est chouette!) et même de faire de la patinette à 2 roues...

 

 Lundi 10 juin Du lac d'Egirdir à Yunak

Peu à peu, nous quittons les paysages méditerranéens et les vergers et nous grimpons sur le plateau de l’Anatolie centrale, en douceur, mais jusqu'à 1200 mètres d'altitude environ.

Nous sommes au milieu des champs de céréales verts et or, entourés par les montagnes, c'est magnifique.

Invitation à boire le thé, dans une station service