Nous faisons une halte de deux nuits à Beypazari, magnifique ville ottomane. A six heures du matin, je pars marcher longuement dans les rues encore endormies. L’atmosphère est paisible, les maisons superbes.
Au cours de la journée, nous visitons une ancienne demeure où Manon est initiée à une séance de peinture traditionnelle. J’essaie d’imaginer ce qui se passe dans son cerveau qui va de découverte en découverte. Elle m’épate quand elle se met à chanter dans le side-car, à conduire (" papa, tu peux te reposer, je conduis", me dit-elle en attrapant une boîte de mouchoirs jetables qui lui sert alors de volant), se plaint très peu, même si parfois elle me dit "ça secoue" .