Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Une petite virée au Maroc en famille

Index de l'article

  Ce voyage a un goût différent des autres.

D’abord, pour accompagner la petite Varadéro, il y a le Berlingo familial. L’idée de mettre notre petite Manon dans le top case m’a bien effleuré l’esprit, mais la sagesse m’empêcha de franchir le pas… .

Ensuite, je vais partager le guidon avec Marie et donc, pour la première fois, effectuer une partie de voyage au volant d’une voiture. Hé oui, tout arrive !

 

 

 

 

 

 

La bateau nous attend à Barcelone et nos deux compagnons de route à Toulouse, ce sont donc 600 kilomètres d’autoroute qu’il faut s’enquiller. Régime de croisière : 10 500 t/mn pour rester dans des limites raisonnables, mais, régulièrement, les 12 000 tours sont atteints pour dépasser les nombreux poids lourds. La Varadéro, imperturbable, manifeste sa joie dans le hurlement du petit moteur.

Vingt quatre heures de traversée dans une mer d’huile très agréable pour les estomacs sensibles et, enfin, arrivée au port de Tanger . Le contrôle de police effectué dans le bateau s’avère insuffisant puisqu’il faut renouveler l’opération, mais les formalités sont accomplies plutôt rapidement.

 

Jour du départ

La mer !

Douane marocaine

 

 

 


 Les premiers tours de roues au Maroc ont une saveur particulière, même si j’y viens pour la dixième fois. Nous faisons halte dans la jolie ville de Larache, avant de rejoindre Fès, dont la médina mérite vraiment le détour.


Triporteur à Fes

 

Médina de Fes

 

 

 

Médina de Fes quartier des tanneurs

 

 

 

Triporteur à Fes

 

 Ensuite, direction plein sud via Azrou et Midelt. La route s’élève, nous rentrons dans les forêts de cèdres ; une halte s’impose pour dire bonjour aux singes qui peuplent l’endroit. Les paysages sont beaux, les gens accueillants, bref, tout va bien pour nous.

Entre Fes et Midelt

 

 

Nous nous retrouvons à une altitude de 2178 mètres en franchissant le col du Zad puis c’est la très belle descente par les gorges du Ziz.

 

Col du Zad

 

 

 

Vallée du Ziz

 

 


 Le temps devient lourd et un gros nuage ocre à l’horizon n’annonce rien de bon ; effectivement, nous traversons un vent de sable très violent, mais de courte durée heureusement, avant de nous poser dans la palmeraie de Goulmima qui nous servira de camp de base.

 

Palmeraie de Goulmima

 

Palmeraie de Goulmima

 

 

 

Palmeraie de Goulmima

 

 

 

 Palmeraie de Goulmima

 

 

Palmeraie de Goulmima

 

 

Palmeraie de Goulmima

 

 

Palmeraie de Goulmima

 

 

 Palmeraie de Goulmima

 

 

Palmeraie de Goulmima

 

 

Palmeraie de Goulmima

 

Mmmh ! le bon tajine!

 

 


 

  Il était temps de quitter la montagne car de fortes pluies s’y installent, ce qui occasionne quelques difficultés pour les jours à venir avec des oueds en crue et des routes emportées. Mais, la région est magnifique et c’est avec grand plaisir que je revois Merzouga et les gorges du Todra.

 

 

Oued en crue sur la route de Merzouga

 

 

 

Route de Merzouga

 

 

 

Route entre Goulmima et Tinherir

 

 

 

Route entre Goulmima et Tinherir

 

 

 

Route entre Goulmima et Tinherir

 

 

 

 

Palmeraie de Tinherir

 

 

 

 

Palmeraie de Tinherir

 

 

 

 

Palmeraie de Tinherir

 

 

 

 

Région de Tinherir

 

 

 

 

Gorges du Todra

 

 

 

 

Gorges du Todra

 

 

 

 

Gorges du Todra

 

 

 

Erfoud

 

 

 

 

Route entre Erfoud et Merzouga

 

 

 

 

 

Route entre Merzouga et Goulmima

 

 

 

 

Route entre Merzouga et Goulmima

 

Route entre Merzouga et Goulmima

 

 

 


 

 

Le petit V-twin m’inquiète un peu avec un fonctionnement irrégulier quand j’ouvre en grand les gaz, mais il continue à rouler à 80-90 kms/h. Je soupçonne un filtre à air colmaté suite au vent de sable, mais l’examen des bougies ne révèle rien d’anormal. Alors, il est décidé … de ne rien faire.

La montée des gorges du Dadès va malheureusement révéler que ce n’était pas la bonne solution ; la moto peine à monter et, à l’arrivée, à 1650 mètres d’altitude, les bougies d’un noir vraiment noir ( !) nous incitent à aller voir du côté du filtre à air. C’est l’occasion pour moi de pester une nouvelle fois contre l’accessibilité désastreuse de cet élément de la moto (la dernière fois, c’était à Ankara), d’autant que le filtre est tout propre.
Nous vidons les cuves des carburateurs et…. le moteur retrouve son entrain habituel. Bref, à priori, des saletés dans l’essence étaient à l’origine du mal.

 

 

Gorges du Dades

 

 

Gorges du Dades : soirée musicale

 

 

Gorges du Dades

 

 

Gorges du Dades

 

Gorges du Dades

 

Gorges du Dades

 

Gorges du Dades

 

Gorges du Dades

 

Gorges du Dades

 

 


 

Après Skoura, sur les conseils d’un jeune Marocain, nous empruntons une petite route magnifique, avec trois passages de cols, dont l’un à 2680 mètres. La route se fait parfois piste, la moyenne est faible, mais le plaisir est immense dans ce décor superbe et très peu fréquenté. Une étape grandiose.

 

 

Soukra

 

Soukra

 

Route de montagne entre Soukra et Azilal

 

Route de montagne entre Soukra et Azilal

 

Route de montagne entre Soukra et Azilal

 

Route de montagne entre Soukra et Azilal

 

Route de montagne entre Soukra et Azilal

 

Route de montagne entre Soukra et Azilal

 

Route de montagne entre Soukra et Azilal

 

Route de montagne entre Soukra et Azilal

 

Route de montagne entre Soukra et Azilal

 

Route de montagne entre Soukra et Azilal

 

Route de montagne entre Soukra et Azilal

 

Route de montagne entre Soukra et Azilal

 

Route de montagne entre Soukra et Azilal

 

Route de montagne entre Soukra et Azilal

 

  La Vara doit se sortir les tripes à une telle altitude et flirte régulièrement avec la zone rouge en première et seconde, mais elle démontre ses aptitudes sur cette route défoncée. Par rapport à ma Transalp, c’est un poids plume et je me fais plaisir, même avec les pneus au profil routier La Suzuki a un peu plus de mal dans les passages difficiles, mais Jean-Roland assure bien, malgré son permis récent de 2009. Un futur grand voyageur !

 

 

Route de montagne entre Soukra et Azilal

 

Route de montagne entre Soukra et Azilal

 

 

Route de montagne entre Soukra et Azilal

 

Route de montagne entre Soukra et Azilal

 

 

  Nuit récupératrice à Azilal, après bien des difficultés pour trouver un hôtel ; il est simple, mais, comme très souvent ici, l’accueil des Marocains compense largement la modestie des lieux.

 

Azilal

 


 

 

Par rapport à mes précédents voyages au Maroc, je constate une évolution du parc des deux roues. Les mobylettes Peugeot et Motobécane disparaissent et font place à des 50 cm3 chinois, 4 temps, avec un cylindre horizontal. Cela fume nettement moins et ressemble plus à une moto, mais les témoignages recueillis font état d’un accastillage approximatif pour seconder un moteur à priori fiable et économique. En tout cas, le pom-pom du petit 4 temps est autrement plus agréable que les anciens pet-pet !

 

Palmeraie de Goulmima

 

 

La journée suivante nous conduit à Meknès, sur une route plus roulante, mais avec, toujours de beaux paysages. Le Maroc est vraiment un régal pour les yeux !

 


Entre Azilal et Meknes

Entre Azilal et Meknes

 

Meknes

 

Meknes

 

 

 

Deux nuits à se reposer dans cette ville au charme certain et le retour s’annonce avec une dernière étape jusqu’à Larache et le départ, un peu mouvementé, dans la nuit, sur le port de Tanger. Il y règne une joyeuse pagaille, mais le moral des troupes est au beau fixe. Même Manon reste réveillée, les yeux grand ouverts pour assister à l’entrée dans les cales du bateau. 

 

Larache

 

 

Larache

 

Larache

 

 Larache

 

Larache

 

 Attente nocturne sur le port de Tanger

 

Départ nocturne à Tanger

 

 

Enfin, Barcelone et, de nouveau, 600 kms d’autoroute à plein régime pour le vaillant petit V-twin.

4000 kms de voyage, du bonheur à la clef, une pitchounette de 21 mois qui s’est adaptée sans problème au quotidien des nomades, un jeune permis dont les yeux rieurs disaient son bonheur d’être là, au guidon de sa Suzuki, un partage du guidon de la Vara qui nous a fait prendre conscience que l’option fourgon aménagé pour nos futurs voyages n’était pas notre tasse de thé et qu’un side-car + une moto 250 cm3 seraient mieux indiqués.

Conclusion : le Maroc, allez-y, c’est tellement simple et délicieux à la fois.

Et, comme je le savais déjà, une 125 en est parfaitement capable avec, en plus au guidon de la Vara, un grand niveau de confort.