Dans la revue motolégende de décembre 2016, Marin Garcheff, le journaliste, a eu l'honneur d'essayer cette moto unique. On sent d'ailleurs une certaine tension chez lui lors de la moindre manœuvre. La finition semble exceptionnelle, ce qui semble assez normal sur une moto de ce coût, mais ce qui a le plus impressionné le journaliste, c'est le côté "abouti" de la moto.
Il rejoint l'avis d'Alan Cathcart en indiquant que, si on la conduisait les yeux fermés, on pourrait s'imaginer sur la moto d'un grand constructeur. La maniabilité est jugée "remarquable" avec un centre de gravité très bas dû à la disposition du moteur à plat. le moteur et très souple et vigoureux dès les plus bas régimes et le rapport confort/efficacité est "bluffant" .
Ce qui transpire dans cet essai et la rencontre avec Olivier Midy, c'est la passion qui anime son concepteur. Cela ne m'étonne pas.
J'ai pour ma part osé le contacter il y a quelques semaines pour lui demander où en était le projet, car je m'inquiétais de ne plus avoir de nouvelles. Je craignais le pire, mais il m'a juste indiqué que les difficultés étaient nombreuses quand on voulait fabriquer une moto en France et que, à priori, les éclaircies étaient devant lui avec une vision plus sereine qui s'annonce pour les années à venir. Et il m'a confirmé que la moto marchait très bien et qu'il roule régulièrement avec.
Dans motolégende, on parle d'un moteur avec 100 000 kilomètres dans les bielles sans intervention autre que l'entretien. C'est d'ailleurs ce qui m'impressionne le plus dans cette aventure (car c'en est une!), avoir réussi à concevoir ET fabriquer un nouveau moteur de A à Z.
J'ai encore le souvenir des difficultés rencontrées par Voxan qui avait tenu à créer son moteur et, à l'époque, avec des moyens pourtant plus importants; j'en apprécie d'autant plus la performance.