Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Septième partie: Honda 250 VTR, la sauterelle rouge - Bilan après 40 000 kilomètres

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Mine de rien, la petite Honda vient de franchir le cap des 40 000 kilomètres.

 

Je réalise qu’il n’y  pas grand-chose à dire, tant elle se révèle fiable et économique.

 

Nous n’avons rencontré aucun problème, le plus minime soit-il. La moto avait eu droit à une vérification du jeu aux soupapes il y a un an et 20 000 kilomètres, avant notre départ pour la mer noire, mais rien n’avait bougé. A part mettre de l’essence et faire une vidange tous les 6000 kilomètres, elle ne demande rien, cette brave petite.

 

Et elle n’est pas gourmande, ni en essence, ni en consommables. Les pneus et le kit chaîne  ont 20 000  kilomètres et sont loin d’être au bout ; par précaution, je vais changer les bougies qui ont également 20 000 kilomètres. Les plaquettes de freins ont 25 000 kilomètres et celles de rechange que j’avais emportées pour notre voyage sont toujours au fond de la sacoche de réservoir.

 

La batterie est d’origine et la moto démarre au quart de tour, été comme hiver. Les commandes restent précises, on sent que tout cela a été bien fabriqué. Je comprends mieux les raison d’un  prix de vente élevé à l’origine du refus de Honda France d’importer cette machine en 2009. 

 

En outre, elle vieillit très bien. Bien que souvent exposée aux intempéries, la moto, après un lavage, est proche de l’état du neuf. Je trouve, et c’est un sacré compliment pour moi, qu’elle supporte aussi bien qu’une Transalp le poids des ans et des kilomètres.  

 

  A 40 500 kilomètres, j'ai quand même changé les plaquettes qui ont fini par s’user. 26 000 kilomètres ça reste correct, mais le frein moteur faible par rapport à la Honda 250 CBF conduit à plus solliciter les freins.

J'ai également fait ma vidange avec changement du filtre à huile et j'ai loué l'accessibilité de cette moto.

Ce fut un peu plus délicat pour le changement des bougies et du filtre à air car cela impose le retrait du réservoir. Une des durites n'est pas évidente à enlever, mais on est quand même loin de certaines motos sur lesquelles il faut démonter des pièces à n'en plus finir avant de pouvoir mécaniquer. C'est l'avantage des motos "nues" et cela donne envie de faire son entretien soi-même.