Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Honda 125 CBF: voyage dans le temps - Au revoir, la pluie

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Lundi semble enfin nous promettre autre chose que des trombes d’eau et nous prenons la route sur une route sèche. Le bonheur !Dans ces conditions, les pneus s'avèrent très corrects et autorisent un rythme plus enjoué dans les nombreux virages qui s'offrent à nous. Le moteur semble en outre se libérer et j’emmène Jean-Roland sur ces petites routes du piémont pyrénéen que j’affectionne tant. Le petit mono s’y sent comme un poisson dans l’eau, permettant des corrections de trajectoire à tout moment avec une facilité inouïe.
Je surveille mon compagnon de route dans les rétroviseurs et je le vois qui prend de l’assurance avec des angles plus incisifs. Les nombreux kilomètres sous la pluie qu’il vient de s’enquiller ont été très formateurs, semble-t-il.

 

Honda 125 CBF

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L’arrêt à la station d’essence de Bagnères de Bigorre se révèle être un grand moment. Le totalisateur indique 318 kms et je ne peux pas mettre plus que 7,14 litres, soit 2,25 litres aux 100 ! Bigre, l’injection fait des miracles ! Avec un réservoir de 13 litres, le pilote risque de rendre les armes avant sa monture.

Honda 125 CBF

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Peu après, nous longeons les Baronnies, magnifique région préservée des Hautes Pyrénées. La lumière devient très belle et nous faisons une halte au château de Mauvezin d’où la vue d’ensemble est superbe.

Honda 125 CBF

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Nous poursuivons les petites routes jusqu’à Saint Bertrand de Comminges et je laisse mon compagnon de route à l’entrée de l’autoroute afin qu’il rejoigne son Périgord natal.

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Quant à moi, je rentre à Pau, le cœur léger après ce week-end sympathique.

Honda 125 CBF

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Mardi, je ramène « ma » moto à Tarbes, ce qui me donne l’occasion de louer sa maniabilité dans les rues paloises. Elle se faufile partout, avec un moteur qui accepte de reprendre très bas dans les tours. Un dernier plein confirme la frugalité de l’engin : 4,5 litres pour 212 kilomètres, soit 2,12 litres aux 100! Je savais que Honda mettait en avant cette faible consommation, mais je ne pensais pas que, dans des conditions normales d’utilisation, les résultats seraient aussi bons.

760 kilomètres avec une 125 d'un peu plus de 11 chevaux, et à aucun moment, je n'ai envié Jean-Roland et sa grosse 650, c'est bien ça que je retiens de ce mini essai. La moto ne se résume pas à un moteur avec des chevaux.

D'ailleurs, lundi soir, j'ai reçu un mail d'un lecteur de mon site, "jeune" permis de 57 ans, qui hésitait entre une BMW 800 GS et une Honda 700 Transalp. Voilà ce qu'il m'écrivait: "Je sais maintenant que le moto importe peu, seul compte, le rêve qu'elle nous procure, la liberté et l'idée d'un monde sans frontière".

Au final, cette petite moto m'a beaucoup plu. J'ai aimé le caractère enjoué du moteur, une partie cycle à la hauteur malgré une grande simplicité (cadre simple berceau interrompu, amortisseurs classiques), un freinage puissant et une grande vivacité très plaisante sur les routes sinueuses des Pyrénées. Cerise sur la gâteau, il y a cette consommation incroyablement faible qui garantit 600 kilomèttres d'autonomie. Quant au seul sujet qui fâche, je vous laisse deviner, en vous donnant un indice; le mot commence par un P, finit par un EU et il y a la lettre N au milieu!