Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Une petite virée sur les bords de la mer rouge: impressions de voyage - Grèce

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GRECE



1/ Impressions de voyage de Christian


Hier matin, après avoir visite le superbe site d'Olympie de bonne heure (heureuse initiative vu les hordes de touristes qui envahissaient les lieux à notre départ), les premiers kilomètres furent là aussi un véritable enchantement, sur une route qui.... parlait le grec. Je veux dire par là que, la veille, à notre arrivée à Patra par le ferry, nous avions suivi une route qui aurait pu être italienne ou espagnole. Là, c'était toute la Grèce qui s'offrait à nous derrière ses petits champs d'oliviers, ses églises coquettes aux toits tout en rondeur, ses femmes en noir, ses hommes marchant avec le chapelet enroulé autour des doigts, ses chats. Sur un filet de gaz, la visière entrouverte pour gouter aux odeurs, je me suis dit que notre séjour en Grèce commençait vraiment.

A l'arrivée, nous avons trouvé ce camping en bord de mer, protégé par une baie, avec le doux clapotis des vagues, le chant des oiseaux, deux malheureux camping cars, dans ce havre de paix.
Non, décidément, ce n'est pas tous les jours facile de partir en moto sur les routes d'Afrique du Nord, d'Europe et du Moyen Orient!! Dire que certains nous souhaitent " Bon courage" quand nous leur annoncions notre itinéraire. Les pauvres, s'ils savaient....


Grèce  Péloponnèse



Quand nous avons quitté Yeleva, j'espérais que cette étape serait belle, elle le fut au delà de mon imagination. A partir de Kalamata, entre mer et montagne, nous avons suivi ce mince ruban de goudron, tortueux, sinueux.
A allure d'escargot, tous les sens en éveil, ce fut un régal.

Les bas côtés étaient tapissés de fleurs, plus belles les unes que les autres; elles semblaient s'être donné le mot pour être élu le plus beau parterre de Grèce; sur notre gauche, la montagne, enneigée sur les plus hauts sommets, à notre droite, la mer qui multipliait les tons de bleu, scintillant sous le soleil. Parfois, nous la quittions, nous enfonçant un peu a l'intérieur des terres et, au moment où on s'y attendait le moins, elle était là, de nouveau, et la route "plongeait" dedans.

Dame nature s'est vraiment surpassée ce jour là et l'homme, pour une fois, est resté raisonnable et a peu construit ; les maisons étaient sobres, tout en pierre. Et la route est restée humaine; elle n'a pas cherché à forcer la nature avec ponts et tunnels. Non, elle s'est contentée de s'adapter au terrain, au relief, aux falaises, aux criques pour construire sa voie.

Au détour d'un virage, nous pénétrions soudain dans un village minuscule où, parfois, deux voitures n'auraient pu se croiser et, une vieille chapelle semblait attendre notre passage pour se faire admirer. Tout au long de ces 80 kilomètres, ce fut presque un trop plein d'émotion tant la beauté était présente, à tous les niveaux.

Imperceptiblement, le paysage se modifiait, les murs de pierre faisaient leur apparition, la nature paraissait plus rude, mais le bleu d'azur de la mer en contrebas apportait sa touche de couleur.

Une étape inoubliable.

Grèce Péloponnèse

 

Grèce Péloponnèse

 

Grèce Péloponnèse

 

Grèce Péloponnèse

 

Grèce Péloponnèse

 

 

Grèce Péloponnèse

 

 

Depuis hier, nous avons fait une halte à Gythios, dans un camping en bordure de mer. La tente est sous les pins, l'atmosphère y est douce. Y sont présents une famille de quatre Allemands en petit camping-car Volkswagen et un couple de Germaniques en Honda Africa Twin. L'ambiance est sympa et la dame Allemande, musicienne de son état, a voulu s'essayer a l'accordéon, sans succès. Pas évident les deux notes présentes sur la même touche; elle s'y est perdue. "Pourtant, je sais jouer de dix instruments" m'a-t-elle dit. J'ai aimé jouer sous les étoiles avec le doux chant des vagues tout près.

Ce matin, visite de Mystras, avec son château au sommet et ses magnifiques églises dans un cadre grandiose. Et toujours ces fleurs omniprésentes si belles au regard.

Bref, le Péloponnèse, c'est très, très beau et, semble-t-il, nous avons de la chance car le beau temps ne s'est installé que depuis peu. En fait, à part le jour de départ, la pluie nous a oubliés pour l'instant. Croisons les doigts pour que ça dure!

Ce soir, s'achève notre quatrième semaine de voyage. Tout juste un quart de la durée totale; nous avons encore de beaux jours à vivre.





Cela faisait des années que je menais l'enquête. Maintenant, je sais....
Je sais où Pliz, le fabricant de produits pour nettoyer les meubles, pour que ces derniers soient brillants, lisses ....et glissants, effectue ses tests.Sur la route entre Kyparissia et Pylos.Dejà, rien qu'à voir l'état de la route, des sueurs froides vous montent au cou et quand vous posez vos roues dessus....Mamma mia !!! Comment est-il possible de rendre un revêtement aussi glissant? Alors, on roule sur des oeufs, en essayant de ne pas freiner, d'accélérer doucement. A l'arrêt, quand on pose les semelles au sol, elles ont du mal à adhérer, pour vous donner une idée de la chose. Bref, Holiday on Ice, ça existe aussi en Grèce!


Cette petite Varadero, son poids plume, sa maniabilité, sa petite taille, je commence à me demander si, sur les routes du Peloponnèse, ce ne serait pas la moto idéale. Quand je la vois dans mes rétroviseurs inscrire avec aisance son train avant dans les innombrables virages, je me surprends a envier Marie et à prendre ma pauvre Transalp et ses énormes sacoches pour une Honda Gold Wing. J'ai bien essayé à plusieurs reprises de lui piquer sa super moto, mais elle s'y accroche comme une mère a son petit; c'est qu'elle l'aime, sa Vara !! En plus, elle a le toupet de moins consommer d'essence. Il n'y a vraiment plus de respect pour les grosses motos!

Aujourd'hui, premier jour à rouler sous la pluie....pendant une demi-heure au moins. Le ciel reste gris mais le moral est au zénith, lui.
Nous sommes allés visiter un superbe village accroché à un énorme rocher; ruelles si étroites et pentues que la visite ne peut se faire qu'a pied. Monenvassia, c'est vraiment très beau; on va finir par se lasser de voir tant de sites magnifiques!


Demain, nous quittons notre camping de Gythion d'où nous avons rayonné durant trois jours pour nous diriger vers Epidaure.

Puis, la question du bateau pour la Turquie va se poser; à ce jour, les nouvelles sont peu positives: pas de liaison directe Grèce-Turquie et, peut-être possibilité de transiter par une ile Grecque mais, il semblerait que, en cette morte saison, il n'y ait pas de ferry acceptant les véhicules. Wait and see. On va croiser les doigts, ce petit saut de puce en bateau nous éviterait 1600 kilomètres en moto; on aime rouler mais quand même!

J'ai encore en tête la superbe route côtière dont je vous parlais dans mon dernier message. En la parcourant, j'ai pensé a Nicolas Bouvier, dans son magnifique livre " L'usage du monde", lorsqu'il décrit la traversée d'une région de l'ex Yougoslavie si je me souviens bien. Il y avait tellement de beauté qu'ils roulaient avec l'accélérateur à main de l'époque sur les voitures, à 20 kilomètres a l'heure, pour mieux s'imprégner du pays alors que la nuit était tombée.C'est l'impression que j'avais alors que tous mes sens étaient en éveil. Seule la lenteur pouvait s'accorder avec un tel paysage.


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Il y a trois ans, quasiment jour pour jour, alors en route pour le Pakistan, je faisais la rencontre d'une jeune institutrice Française à Ankara et de Medar, son mari Turc. Ils m'avaient chaleureusement accueilli chez eux et j'avais passé plusieurs très belles journées en leur compagnie.

Et voila que, alors que nous finissions de visiter l'Acropole, j'entends quelqu'un m'interpeler. C'était Virginie, tout juste arrivée d'Ankara pour une semaine de stage de formation! Notre terre est très petite en fait, et, parfois, il y a des rencontres plus qu'improbables qui se font. Incroyable! Nous avons passé un long moment ensemble. Elle nous a accompagnés au port du Pirée où , bingo !, nous avons trouvé une liaison pour la Turquie via l'ile d'Hios; départ dans 4 heures pour une arrivée à trois heures du matin (ils sont fous ces Grecs!) et un nouveau départ a 8H30 pour une heure de traversée jusqu'à Cesme. Je sens qu'on va être frais demain matin! Nous avons quitté Virginie qui nous attend dans quelques semaines à Ankara.

Juste avant cette halte à Athènes, nous avons changé de climat avec un froid sibérien qui s'est abattu sur le Péloponnèse, au point que, deux nuits durant, nous avons laissé tomber le camping pour les pensions. Un froid à glacer les os qui a rendu les étapes plus physiques mais le pays est tellement beau.  Bien sûr, mes poignées chauffantes ont décidé de déclarer forfait à ce moment là, peut-être pour me mettre à égalité avec Marie...

L'Orient est proche et j'avoue que je commence à avoir des fourmis dans les jambes. Je ne rejette pas la Grèce que je trouve vraiment très belle avec des habitants très accueillants mais j'ai hâte de retrouver ce pays qui m'a laissé tant de bons souvenirs. Là, on franchit un palier dans notre voyage et, tout au fond de moi, je le ressens fortement et ça titille mon esprit.

Il y a quelques minutes, nous avons fait nos adieux à Reiner et Kerstin, le couple d'Allemands rencontré au camping de Gythios. Hier au soir, après avoir quitté Virginie, nous avons vu leur belle Honda Africa Twin garée près de nos motos. Encore une belle surprise en cette journée du 3 avril.

Justement, à Gythios, notre dernière soirée avait été musicale avec le duo infernal flûte-accordéon; Reiner semblait être porté par la musique, Kerstin laissait son corps danser sur les rythmes de certains airs; la nuit était belle. Et, au petit matin, alors que je préparais le petit déjeuner, une vieille dame Allemande est sortie de son petit fourgon aménagé et m'a lancé " Thank you for the fine music last night"; un des plus beaux bonjours que l'on m'ait fait et qui met une pêche d'enfer pour la journée!

Nous sommes a Athènes et... c'est une grande ville, bruyante (dure la nuit au camping situé en bordure de nationale malgré les bouchons d'oreilles), polluée, poussiéreuse. Bref, ce n'est pas ma tasse de thé. C'est Marie qui a insisté pour s'y arrêter et je l'en remercie après notre rencontre avec Virginie. Mais, après le calme, la sérénité du Péloponnèse, la transition est un peu brutale.

Les motos tournent comme des horloges, même si elles paraissent moins fringantes qu'au départ vu que, côté nettoyage, seule la chaîne de transmission a droit à tous les égards. La Vara (et Marie!) ont vaillamment affronté les nombreuses routes de montagnes du Péloponnèse.
Hier, alors que nous roulions et que je surveillais le phare de la Vara ( c'est devenu un réflexe chez moi) , je me disais que ce que vivait Marie pour son premier voyage au guidon de sa moto était vraiment extra- ordinaire. Ce que je vis est grand mais, pour, elle, je pense que les émotions ressenties à tous les niveaux doivent être d'un niveau tout autre. Découverte de tous les pays et de la conduite de sa moto, de ce rythme si particulier (et si bon!) du voyage au quotidien, du nomadisme, ce n'est pas rien.
J'ai perdu la notion du temps, je m'en rends compte un peu plus chaque jour et que cette sensation est douce.

 

 

 

2/ Impressions de voyage de Marie

 

Adieu l'Italie, bonjour la Grèce...
Après un accostage plus tôt que prévu samedi a Patra dans le Péloponnèse, il y eu Olympie, la baie de Pylos, les petits lacets de montagne entre Kalamata et Areopoli, et aujourd'hui Mystras, près de Sparte...
Nous avons laissé la tente à Gythios, pour venir admirer aujourd'hui la vieille ville de Mystras, près des montagnes, dans un écrin de fleurs...  Depuis Olympie, je pense à certaines de mon entourage qui n'en pourraient plus d'admirer toutes ces fleurs : elles embellissent les sites archéologiques, elles embaument les bords des routes de montagnes, partout elles s'épanouissent, pour mon plus grand bonheur...  

Par moment, elles accrochent tellement mon regard que je ne voudrais plus partir ! Les pavots en particulier, sont magnifiques; j'ai retrouvé encore plein de bourraches; partout des tapis de fleurs violettes, jaunes, rouges... un véritable enchantement ! Je les prends presque autant en photo que les ruines antiques ! Je pense que les Grecs utilisent moins de désherbants et de pesticides que nous, pour avoir autant de variétés de fleurs, à profusion... et c'est tant mieux !


Sinon, pour parler de chaque étape en particulier, j'étais contente de m'être levée de bonne heure dimanche pour voir Olympie... lorsque nous avons quitté le site vers 11h du matin, le 17eme groupe arrivait, et bien sûr les 16 premiers groupes étaient encore à l'intérieur...

 

Olympie

 

Olympie

 

Olympie

 

 
La veille, nous avions perdu 1h a cause du décalage horaire et le jour même 1h encore a cause de l'heure d'été... ça fait beaucoup en 2 jours mais maintenant nos journées sont plus longues !!!


La halte dans la baie de Pylos (un éden hellénistique), fut la bienvenue; la dernière halte auparavant était Syracuse.
Quant à l'étape d'hier, entre Kalamata et Aréopolis, ce fut une étape physique mais peut-être la plus belle depuis qu'on a quitté la Tunisie. Une étape de montagne, avec des lacets à n'en plus finir, avec tantôt la mer à droite, tantôt la montagne à gauche, parfois les deux, des villages magnifiques, des oliviers et des tapis de fleurs à leurs pieds... comme vous voyez, on n'a pas une vie facile mais on va essayer de tenir le coup !


En arrivant en Grèce, je m'attendais à trouver l'héritage des Grecs anciens, des Romains en y réfléchissant bien, mais sûrement pas des francs !
C'est en visitant Mystras d'abord, puis Monemvassia, que j'ai appris qu'un certain Villehardouin Guillaume, s'en allant aux croisades, crut être arrivé en terre sainte, et conquis quelques terres dans le coin.
C'est comme ça qu'on trouve des châteaux forts francs perchés sur des cailloux grecs ! Par la suite, il se fit piquer les-dits sites par le Pape, puis par les Vénitiens, et enfin par les Turcs !
Ces places fortes sont aujourd'hui désertées de leurs habitants, voire en ruines, et sont le royaume des chats, des commerçants... et des fleurs !


Mystras est au pied des montagnes avec les cimes enneigées d'un coté et de l'autre la plaine de Sparte.

Mystras Péloponnèse

 

Mystras Péloponnèse

 


Monemvassia est un caillou entouré par la mer, relié à la terre par un petit pont (sinon ce serait une ile !).
Au sommet du caillou, les remparts du château, en bas, le village accroché a la falaise.
Le jour de ballade à Monemvassia fut aussi le premier jour de pluie en Grèce, et ce n'est pas anodin vu l'état glissant des routes !

Monemvassia Péloponnèse

 

Monemvassia Péloponnèse

 

Monemvassia Péloponnèse

 

Monemvassia Péloponnèse

 

 

 

Pour se "réconforter" au retour, petit chocolat chaud (....qu'ils font délicieux !), accompagné d'une chocolatine bien grasse ...hum!!!
Hier, changement de météo : vent glacial ! Donc l'étape Gythios-Nauplie s'est faite a l'arraché !!! Tendus comme des arcs toute la sainte journée et frigorifiés, nous fûmes contents de trouver (non sans mal !) à Nauplie une petite pension.


Tout ça, c'était pour aller voir le théâtre d'Epidaure , qui est en très bon état... bon, je n'avais pas bien lu le guide et je m'attendais à trouver un temple... je fus donc un peu surprise... mais très agréablement. Une fois imprégnée du lieu, on s'imagine les 30000 spectateurs devant soi, hurlant des bis répétita pour qu'on rejoue la danse de l'ours dans un duo infernal flûte-accordéon !!! Il faut dire que l'acoustique est excellente !


Comme toujours pour ces lieux magiques, ils ont la montagne comme vis a vis, et des cyprès majestueux alentours, qui les protègent des regards.
Belle et dure étape donc !

Aujourd'hui lundi, c'est repos ! Il y en avait bien besoin après les derniers évènements ! Et surtout, on prend le bateau dans quelques heures pour Hios, une ile grecque; on n'a pas changé de programme, c'est juste le passage obligé pour la Turquie...


Eh oui, les voyages seraient moins savoureux si les choses étaient trop simples ! Faute d'avoir un aller direct pour la Turquie, on prend le bateau ce soir, pour arriver a 3h du matin (!) a Hios (une ile grecque)...De la, on reprend un autre bateau 5h plus tard, pour rejoindre Chesme en Turquie; autant dire que la nuit sera courte !

Déjà, la nuit dernière fut très très courte, à cause du froid surement. Heureusement qu'on avait pensé aux bouchons d'oreilles parce que le camping situe à 7 km d'Athènes en bord de route est très bruyant.

Hier, journée riche en émotions ! J'avais réussi à convaincre Christian qu'une visite à l'Acropole s'imposait... sinon, il nous faisait le tour d'Athènes par la rocade, direction Le Pirée, et puis basta ! S'agissant de l'Acropole, primo, c'est vrai qu'il y a beaucoup d' échafaudages, et beaucoup de monde (surtout un dimanche où l'entrée est gratuite !), mais ça vaut quand même le détour, ne serait-ce que pour la vue périphérique qu'on a d'Athènes... Et puis Christian est tombé sur une copine d'Ankara, alors qu'on finissait de visiter l'Acropole ! J'aime bien les tours que nous joue le hasard, parfois... on a donc passé ensuite la fin d'après-midi à refaire le monde dans un café !

Acropole Athènes

 

 

 Au retour a la tente, les Allemands rencontrés quelques jours avant au camping de Gythios avaient planté la tente à côté de la notre; un petit thé, un petit verre de vin grec, et re-bla-bla, en anglais ce coup-ci !


Figurez-vous qu'on s'est loupé le canal de Corinthe ! Pour venir de Gythios à Athènes, il fallait forcément passer dessus; à un moment, on a bien vu un tout petit pont de rien du tout, tout branlant... et bien il parait que c'était ça ! Il parait aussi que ce pont s'enfonce de plusieurs mètres dans l'eau pour laisser passer les bateaux... ce sont les Allemands qui nous l'ont dit. Kerstin, qui est passagère, a plus le loisir de regarder le paysage ! (l'excuse vaut ce qu'elle vaut !)


Nous avions passé le samedi à Ermioni, au bord de la mer, à marcher dans tous les sens dans les rues de la ville et autour de la baie, histoire d'oublier le vent et le froid ! A midi, dans une petite taverne, nous avions rencontré une Suisse résidente en Grèce, très bavarde, qui aurait volontiers passé l'après-midi à nous raconter la vie en Grèce.  Elle nous a dit entre autre que le coût de la vie avait fortement augmenté ces dernières années en Grèce, mais que malheureusement les salaires n'avaient pas suivi ! Pour le coût de la vie, on s'en était rendu compte... il nous tarde la Turquie pour dépenser un peu moins !


Voilà, on va prendre les motos et rejoindre le port du Pirée, acheter notre dernièr gyros pita (un sandwich à base de porc, oignons, tomates, sauce au yaourt, frites, le tout dans un pain-galette délicieux), et attendre le bateau. Cette fois-ci, c'est le début de l'Orient...

 

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