3/ La partie cycle
En outre, le nom d’Alain Chevalier était cité, ce Monsieur qui m’avait tant fait rêver en faisant la mécanique de son frère, Olivier, qui courait en grands Prix, puis en réalisant des cadres de motos de course de qualité qui faisaient parfois la pige aux motos d’usine.
L’enthousiasme de l’équipe, avec un homme, Monsieur Gardette, passionné, à la tête du projet, me conduisait à un optimisme certain.
Enfin, la France aurait de nouveau sa moto, après bien des années de disette.
Je me souviens avoir été enthousiasmé par la simplicité de la partie cycle; je reconnaissais là le coup de patte d'Alain Chevallier, dont le leitmotiv avait toujours été l'efficacité, en laissant de côté l'apparence.
A partir de ce moment, j’ai suivi avec passion les longs mois qui ont précédé la sortie officielle de cette moto, les retards inhérents aux difficultés de création d’une telle entreprise. Heureusement, Moto journal calmait mon impatience en donnant régulièrement des nouvelles sur l’avancement du projet.