Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Cinquième partie: Honda 250 CBF, la discrète - Voyage dans les Balkans

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Comme prévu, le petit mono est partir se dégourdir les pneus sur la côte adriatique du 16 septembre au 8 octobre 2011.

 

 

 

 

 

 

5400 kilomètres au menu et, au final, j'ai été agréablement surpris par les capacités de cette petite moto.

Le confort m'a étonné car je craignais une certaine fatigue somme toute normale quand on est au guidon d'une moto basique pas vraiment destinée à parcourir les routes du monde. En fait, elle est tellement facile à conduire cette moto, grâce à son poids mesuré, sa maniabilité, sa faible hauteur de selle que le corps n'est jamais tendu, avec cette agréable impression de pouvoir faire face à tout imprévu. Et ce relâchement participe grandement au confort. Elle s'est révélée être une monture reposante qui me laissait frais et dispos, même après de longues étapes

Depuis un an que je roule sur cette petite cylindrée,  j'apprécie vraiment le côté "évident" de cette moto.

Le seul endroit où elle n'était pas dans son élément, mais je m'en doutais avant de partir, c'est sur autoroute. A 8000 tours/minute, limite que j'estimais raisonnable pour ne pas faire souffrir le moteur, la vitesse était légèrement inférieure à 120 km/h. Un peu juste pour s'intégrer dans la circulation.


En outre, l'opération de remplissage du réservoir fut, comme à l'accoutumée, un véritable plaisir, surtout que je pouvais comparer ma consommation avec celle de Jean Roland, au guidon de sa Suzuki 650 Bandit.

En moyenne, la Honda a consommé 2,92 litres aux 100 ( 3,6 litres sur autoroute par temps de pluie et avec du vent et 2,4 litres sur les routes montagneuses et défoncées de l'Albanie) et la Suzuki 4,77 litres. 

Sinon, aucun problème mécanique n'a perturbé le voyage et le petit mono n'a pas consommé une seule goutte d'huile tout au long de ces 5400 kilomètres, malgré de longues étapes autoroutières.

Je me suis attaché encore plus à cette petite moto tant elle fait preuve de bonne volonté. Hélas, je crains qu'elle ait vécu son dernier grand voyage car Marie m'a avoué qu'elle ne se sentait pas totalement à l'aise à son guidon. Elle apprécie sa faible hauteur de selle, sa maniabilité, son poids plume, mais habituée à une conduite en souplesse, en douceur sur sa Honda 125 Varadéro, le côté "rustique" du monocylindre refroidi par air la rebute un peu.

Nous avons donc entamé des recherches sur les sites d'annonces espagnols car elle veut rester dans la catégorie des 250, inexistante en France.

D'ailleurs, elle a déjà fait son choix, et je dois reconnaitre qu'il reçoit toute mon approbation!

C'est qu'elle est très belle cette VTR 250 et , comme pourrait le dire un certain Jean de la Fontaine, je pense que son ramage se rapporte à son plumage.