Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Carnet de piste d'Alex - Pau Arnos 18 et 19 juin 2016

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Samedi 18 juin 2016 : J’ai su hier au soir que les essais 600 de la quatrième manche du Promosport sur le circuit de Pau Arnos débutaient à 8 heures. C’est donc un réveil matinal qui m’attend.

Je ressens une certaine  pression avant cette épreuve qui se déroule presque à domicile pour Alex. Bien sûr, il connait le circuit, mais j’ai parfois peur que se vérifie l’adage « Nul n’est prophète en son pays ». Le climat plus qu’incertain depuis plusieurs jours ne fait rien pour me rassurer. Ce sera pluie ou soleil, sec ou mouillé, et il risque surtout d’y avoir des alternances d’éclaircies et d’averses qui risquent de poser des problèmes dans le choix des pneus.

Je suis malgré tout très heureux d’assister aux courses sur ce très beau circuit atypique.

La route ne s’est pas asséchée suite aux averses de la veille.

Je gare la Transalp non loin du camping-car d’Alex.



Le circuit est encore bien endormi et je marche un peu pour m’imprégner de l’atmosphère du paddock. Quelques side-cars attendent sous les auvents que l’on veuille bien s’occuper d’eux, une Voxan, en compagnie d’une rare Aprilia me fait de l’œil.

 













Je retrouve Bruno qui fait les dernières vérifications avant la séance d’essais qualificatifs qui va démarrer sous peu.

Alex arrive. Je le trouve serein, plus que moi en tout cas ! Hier, les roulages se sont bien passés malgré une météo incertaine.

Pendant ce temps, le ciel s’assombrit et les nuages qui arrivent au dessus de nos têtes annoncent la pluie. Au moins sommes nous certains du choix des pneus !

Rémi, le frère d’Alex, qui va participer à sa troisième course au guidon de sa petite KTM 390, amène la Yamaha  en pré-grille. Les autres pilotes arrivent peu à peu. L’atmosphère est calme, comme souvent au petit matin.


 











8 heures : c’est parti. Alex s’élance le premier. J’y vois comme une grande détermination. Et, effectivement, malgré la piste mouillée, il imprime un rythme soutenu. Mais, d’autres roulent fort aussi ; certains semblent moins à l’aise dans de telles conditions avec des prises d’angle plus sur la réserve, des freinages moins appuyés.
 
A la mi-séance, Alex s’arrête. Il détient le 3ième temps. Après quelques minutes, il reprend la piste.





Et je trouve qu’il va fichtrement vite ! Il me fait même peur , notamment dans l’entrée du double droit après la ligne droite des stands. La détermination avec laquelle il y inscrit sa moto est impressionnante et j’ai peur que la Yamaha ne décroche sur cette piste bien mouillée. Mais non, à chaque tour, ça passe. Ses freinages en bas de la descente avec la roue arrière en léger travers sont magnifiques.

Je me régale à le voir enchaîner plusieurs tours avec un tel tempo jusqu’au baisser du drapeau à damier. Je ne suis pas étonné d’entendre le speaker annoncer qu’il a obtenu le meilleur temps. Guillaume Pot est 2ième, à plus de 5 dixièmes, et Ludovic Rizza montre qu’il a très vite compris le mode d’emploi d’une 600 avec le troisième temps, à 1.184. De retour sous l’auvent, Alex m’explique que la moto bouge quand même beaucoup à la réaccélération, mais vu le rythme qu’il lui a imposé lors de cette séance d’essais, je me dis que c’est plutôt normal!







Il y a juste derrière une deuxième séance d’essais qualificatifs 600 dans laquelle se trouve Thibaut Doutre, le concurrent qui s’est montré le plus dangereux pour Alex depuis le début de saison. A priori, il semble un peu moins à l’aise sous la pluie et il se retrouve 12ième au classement général des essais à plus de 3 secondes d’Alex. Par contre, Matthieu Thibault qui avait donné du fil à retordre à Alex dans la deuxième manche de Croix en Ternois est 4ième, à 0.967.

C’est au tour de Rémi. Dès les premiers tours de roues, l’éclaircie fait place à une violente averse. Il semble prendre ses marques avec un style toujours très coulé et me donne l’impression d’augmenter progressivement son rythme tout au long des 20 minutes. Résultat : un 12ième temps, sa meilleure performance depuis le début de l’année.





Les 1000 prennent la suite. Je suis Thibaut Duchène qui a laissé sa Kawasaki jaune pour une Suzuki vieillissante mais avec laquelle il m’avait dit se sentir bien lors de la première épreuve de Lédenon. Il débute tranquillement, avec des temps au tour assez loin des meilleurs puis je le vois hausser la cadence pour terminer sur une belle 3ième position à 0.377 de Jonathan Hugot et 0.247 de Patrick Mageot.

Ce dernier, vainqueur du Promosport 600 l’an dernier, a vite trouvé ses marques dans cette nouvelle catégorie.








Je vais à la rencontre de Thibaut juste après. Il se sent toujours bien dans sa nouvelle équipe même si le début de saison fut assez compliqué, avec notamment des problèmes de freins qui l’ont contraint à l’abandon à Carole. Il aime bien la partie cycle de la Suzuki, même s’il reconnait qu’elle manque un peu de puissance et que les aides électroniques des Yamaha et Kawasaki peuvent manquer dans certaines circonstances.


Ce sont maintenant les 500 qui rentrent en piste. Benjamin Vaucher est seul, son inséparable frère ayant lourdement chuté lors de sa course à Croix en Ternois alors qu’il se revenait sur le groupe des trois premiers. Moto qui décroche et raccroche, pilote qui chute et qui reçoit la moto dessus. Bilan : neuf côtes cassées et un séjour aux urgences de Douai. Les parents ont eu très peur ce jour-là !





Benjamin me semble immédiatement à l’aise sur ce circuit qu’il découvre. Il dépasse les concurrents avec autorité, dans un style très propre et je le sens en confiance sur sa moto. Il n’a plus cette hargne que je ressentais dans son pilotage plus que volontaire lors de ses courses précédentes. Il y a comme une sorte de relâchement dans son pilotage et c’est efficace car il est annoncé meilleur temps à 6 minutes de la fin alors qu’il fait un arrêt aux stands. Il ne repart pas alors que la piste commence à s’assécher et, immanquablement, les temps descendent. Trois pilotes finissent par le précéder.
Il loupe la première ligne pour 2 centièmes. Bravo Benjamin !

Le temps reste incertain. Des averses brutales suivies d’éclaircies, quelques bourrasques de vent.

14H45 : C’est la première demi-finale des 600.

En pré-grille, l’ambiance est bon enfant entre les pilotes. Quelques blagues, des sourires sous la visière, une manière de relâcher la pression peut-être.





Pot réalise un très bon départ avec Alex dans son sillage dans le pif-paf.

 




 



Billy Cornut, plus incisif, lui fait l’intérieur dans l’entrée du double droit. Il se retrouve troisième.

Au 2ième tour, Alex repasse Cornut.



3ième tour : Guillaume Pot poursuit son début de course très offensif et a environ deux secondes d’avance sur Alex. La pluie a nettement baissé d’intensité.

Au 5ième tour, il me semble qu’Alex reprend du terrain ; au même moment, le speaker annonce une avance de Pot réduite à 1.7 seconde.

Tour suivant, Alex s’est nettement rapproché, il n’a plus que 4 dixièmes de retard. Manifestement, il est plus rapide et lui montre sa roue au freinage en bas de la descente. A la sortie de ce gauche serré, Pot semble en difficulté mais je ne vois quasiment rien de mon emplacement.

Il s’est effectivement passé quelque chose puisque Alex franchit la ligne d’arrivée pour la 7ième fois avec près de deux secondes d’avance. Le speaker annonce un chrono de 1.29 ; ça commence à faire vite sous la pluie !

Au 8ième tour, Guillaume Pot réalise un freinage impressionnant en bas de la descente, roue arrière en glisse. Mais, Alex semble impossible à rattraper.

Il termine avec une avance de 7 secondes sur Pot et 10 secondes sur Cornut. Belle performance!

 



Il me raconte brièvement sa course de retour sous l’auvent. Il est parti prudemment le temps de prendre la mesure de l’adhérence de la course puis a progressivement accéléré le rythme. Raconté comme ça,  cela semble si simple…

Il me parle de sa remontée sur Pot. La moto de ce dernier a violemment décroché à la réaccélération, a éjecté le pilote  Ce dernier s’est retrouvé à côté et a miraculeusement pu remonter dessus avec la main qui était restée accrochée au réservoir. Une scène incroyable, d’après Alex.

J’assiste à la deuxième demi-finale des 600. Devant, ça se bagarre à quatre avec Ludovic Rizza dans le paquet. L’entrée dans le double droit vaut son pesant d’or avec des pilotes qui ne lâchent rien ; Ludovic parvient même à prendre la première place mais finit par se retrouver troisième avant, dans un dernier effort en fin de course, de dépasser Matthieu Thibault pour terminer à une superbe 2ième place.

Quant à Thibaut Doutre, il n’a jamais été en mesure de se mêler à la bagarre en tête. Longtemps 5ième, il est rejoint par Florain Dauzats, sur Triumph et termine à 21 secondes du vainqueur. Moto mal réglée ou pilote moins à l’aise sur le mouillé ?

On aura peut-être la réponse demain car, à priori, la finale devrait se dérouler sur sol sec.  






La course des 400 commence. Aïe ! Mauvais départ de Rémi qui pointe à la 18ième place dans le pif-paf. Il reprend aussitôt une place en faisant l’intérieur dans le double droit. Il a 5 pilotes devant lui et semble dans le même rythme qu’eux.
Au 4ième tour, il fait l’intérieur dans la descente au pilote qui le précède.

Dans la deuxième partie de la course, il reste collé à Nathan Leroux mais n’arrive pas à trouver l’espace pour le dépasser. Son concurrent chute dans le dernier tour et Rémi finit 14ième. En regardant la feuille des résultats, je constate qu’il a tourné dans les mêmes temps que les quatre pilotes qui le précèdent. C’est encourageant, il n’y a plus qu’à assurer un bon départ pour la prochaine course.

A son retour, il nous montre son casque auquel il manque la visière! Il a perdu cette dernière dans la descente en début de course; elle s'est violemment arrachée, il a même eu le réflexe de la rattraper avec la main. Heureusement qu'il n'a pas réussi, je ne sais pas ce qu'il aurait pu en faire...



Il est minuit. Cela fait maintenant longtemps que la pluie a cessé de tomber. J’espère que cela annonce des conditions climatiques plus favorables dans quelques heures. C’est Benjamin qui ouvrira le bal avec sa première course à 8H45.

 

Dimanche matin, je quitte le quartier encore endormi. La route est encore mouillée mais le ciel
semble enfin avoir chassé les nuages et laisse espérer une journée moins humide que la veille.

Vingt-cinq petits kilomètres plus tard, j’arrive sur le circuit rempli des bruits de vieux moteurs. C’est
une manche du side-car classic qui se déroule ; le spectacle est superbe avec des pilotes qui
n’hésitent pas à demander le maximum à leur monture. Les flat-twin BMW, V-twin Moto Guzzi et
même un moteur Vincent font entendre leur belle voix.

Et ces machines sont vraiment très belles et superbement préparées.






C’est ensuite le tour des 500. Benjamin , après ses très bons essais, semble déterminé. Il aime
beaucoup ce circuit qu’il découvre.









Il fait un bon départ et reste à sa quatrième place.

Au 1er tour, ils sont quatre en bagarre et dans le bas de la descente, Benjamin se glisse à l’intérieur ; il
est troisième.

2ième tour : il est troisième légèrement décroché par le groupe des trois.

3ième tour : Ils sont 5 devant à se détacher et Benjamin se fait dépasser dans le bas de la descente.

5ième tour : toujours cinquième mais il y a trois pilotes qui remontent derrière lui. Attention ! Romain
Pape est en tête.

6ième tour : le groupe des cinq s’étire un peu. En bas de la descente, Benjamin est menacé par le pilote
derrière lui.

7ième tour : c’est chaud devant avec Eruam qui passe Pape et ce dernier qui le reprend dans le pif-paf.

8ième tour : Mince ! Benjamin passe sixième derrière Eruam, Pape, Descours, Desmaris et Sanchez.

Mais, il se bat comme un lion en lui faisant l’intérieur dans le double droit et il apparaît quatrième en
bas de la descente.

9ième tour : il est troisième ! Trois places gagnées en un tour, il est déchaîné ! Il reste 5 tours à
parcourir.

10ième tour : Desmaris a passé Benjamin ; j’ai vu qu’il rentrait mieux dans le droite avant la ligne droite.
Mais Benjamin ne le lâche pas avec une grande courbe dans la descente passée complètement à
l’extérieur plein angle. Magnifique !

11ième tour : toujours quatrième. Avec Desmaris, ils se rapprochent un peu des deux premiers.

Au 12ième tour, Pape se loupe un peu au freinage en bas de la descente et perd un peu de temps.

13ième tour : un attardé gêne un peu le groupe et Benjamin en profite pour recoller dans le gauche en
montée. La troisième position est à sa portée !

Malheureusement, ce ne sera pas suffisant. Il échoue au pied du podium mais il a montré une
combativité de tous les instants, ses adversaires aussi d’ailleurs ! Quelle course !




La catégorie 400 prend le relais.





Rémi prend un mauvais départ. Il est 19ième . Et 20ième en bas de la descente.

1er tour : il est 18 ième et fait un bel extérieur dans le gauche en montée ! J’ai l’impression qu’il a
compris qu’il allait devoir se cracher dans les mains.

2ième tour : il a recollé le groupe de 7 pilotes devant lui. Je le trouve plus incisif dans ses entrées en
virage.

D’ailleurs, au 3ième tour, il tente une attaque dans le double droit mais ça ne passe pas. Il réussit
la manœuvre quelques virages plus loin en le piquant au freinage en bas de la descente.

4ième tour : il est 17ième .

5ième tour : il passe le pilote devant lui à l’entrée du pif-paf ! 16ième .

6ième tour : toujours 16ième , il est en bagarre avec une autre KTM.

7ième tour : il est 15ième après s’être débarrassé du 99 Loïc Pouvillon. Cela fait plaisir de le voir à la lutte.

Au tour suivant il est 14ième derrière Nathan Leroux qu’il tente même de dépasser à l’intérieur du
gauche en montée.

9ième tour : belle lutte au freinage en bas de la descente ; Rémi ressort mieux à l’accélération et passe
13ième .

Devant, ça se bagarre comme des chiffonniers. Elles roulent fort ces petites 400 avec des vitesses de
passage en courbe très rapides.

11ième tour : il est repris au freinage en bas de la descente mais repasse aussitôt. La bagarre ave
Pouvillon se poursuit pendant les deux derniers tours, un coup à toi, un coup à moi, mais son
adversaire a le dernier mot. Heureusement, l’abandon de Vieillard lui fait gagner une place.

Remi est donc 13 ième.

Il a surtout livré bataille pendant toute la course et je pense qu’il y a pris beaucoup de plaisir. Mais je
n’ai pas le temps de lui demander, les 500 vont rentrer en piste.









Ce matin, Cyril Eruam est venu discuter avec Benjamin pour le féliciter de sa prestation et
l’encourager. Il lui a dit qu’il aurait pu finir sur le podium, lui a parlé tactique de course, notamment
qu’il fallait savoir fermer les portes dans le dernier tour pour se préserver. Son attitude est
révélatrice de l’ambiance qui peut régner dans le Promosport. On ne lâche rien pendant la course,
mais on s’entraide facilement sur le paddock.

C’est parti !

Au départ, il pointe 5ième mais retrouve très vite sa quatrième place au freinage en bas de la descente.

A priori, il veut se battre en tête.

1er tour : il est quatrième tout près des 3 premiers.

2ième tour : il passe le 3ième à l’entrée du double droit mais se fait reprendre à la sortie du virage. Le
ton est donné, ça va être une belle bagarre ! Juste après, il tente un intérieur osé à l’entrée du
gauche en montée mais doit élargir ; il perd une place et se retrouve cinquième. Qu’à cela ne tienne,
il reprend son bien au freinage en bas de la descente.

3ième tour : quatrième à une seconde à peu près du 3ième . Il passe la grande courbe de la descente très
fort et remonte au freinage. Il ne va rien lâcher !

4ième tour : les trois furieux devant se frôlent dans le pif-paf. C’est chaud ! Benjamin les recolle. Les
quatre ont déjà une petite avance sur les poursuivants.

Les trois tours suivants, les positions ne changent pas, mais personne ne s’échappe.

8ième tour : le 74, Serge Pernet Coudrier, 5ième est sur le point de recoller au groupe des 4. Attention
Benjamin surtout que le 6ième n’est pas loin.

9ième tour : la bagarre est sublime devant, je passe, tu me repasses, j’ai le sentiment que cela va durer
jusqu’au drapeau à damiers.

10ième tour. Benjamin passe 3ième dans le pif-paf. Osé ! Il recolle aux deux premiers en bas de la
descente.

11ième tour : il passe en 1ière position sur la ligne d’arrivée !

Je suis en apnée pendant les 3 derniers tours. Benjamin a Eruam qui le colle, mais il résiste
vaillamment. Peut-être lui ferme-il les portes comme il lui a conseillé de le faire quelques heures
auparavant...

C’est fait, il lève le bras, obtient sa première victoire de haute lutte avec une bataille de tous les
instant.

Sur le podium, Cyril Eruam n’a pas l’air de lui en vouloir, il lui claque même la bise avec un grand
sourire, manifestement très heureux de la première victoire de Benjamin. La cerise sur le gâteau après cette course folle.







J’ai des obligations, je dois quitter le circuit. Je ne pourrai pas assister à la finale d’Alex, ni à la
deuxième course de Thibaut Duchène qui a obtenu une belle 3ième place hier ; il avait raison quand il
me disait que, même si le début de saison avait été délicat, rien n’était joué. Calme, mais combatif, le
Thibaut !

20 heures : je rentre à la maison et me précipite sur l’ordinateur. Je regarde les résultats et pousse
un cri de joie. Alex a de nouveau gagné, devant Lucien Abellan et Billy Cornut. Son principal
concurrent au classement général, Thibaud Doutre a chuté au deuxième tour. Il accentue donc son
avance de 32 points sur lui vu qu’il a réalisé la carton plein ce week-end : pôle-position, meilleur tour
en course, victoire en demi-finale et en finale.

Au téléphone, Alex m'explique qu'il est parti en tête, que Lucien Abellan, le double vainqueur en 2015 sur ce circuit, a fini par le rejoindre. Puis, il l'a dépassé au 15ième tour. Pendant trois tours, Alex a pu "se reposer" derrière lui, et il a enfin repris la première place au 18ième tour. Comme pour sa demi-finale, quand Alex raconte ses courses, cela parait si simple!







Bravo Alex !

Pour ma part, j’ai été impressionné tant par son calme que par son pilotage sur le mouillé. Avec le
sentiment qu’il a passé un cap et qu’il maîtrise maintenant pleinement sa Yamaha. J'ai ressenti une harmonie totale entre l'homme et la machine.  Ce fut un réel bonheur à voir du bord de la piste.

Je me souviendrai longtemps de ce week-end de course.

Et pour couronner le tout, Thibaut Duchène a lui aussi gagné.